Le spécialiste de l’armée Alec Alcoser et son partenaire canin Alex étaient inséparables jusqu’à ce qu’un attentat-suicide les laisse gravement blessés. Alex était un officier berger allemand de 8 ans, et les deux soldats ont servi ensemble en Afghanistan.
Ils venaient de tourner au coin d’une rue étroite à l’extérieur de l’aérodrome de Bagram, dans l’est de l’Afghanistan, lorsqu’ils ont aperçu un jeune Afghan s’approcher d’eux. Soudain, il y a eu un éclair lumineux. Alex a jappé, et Alec s’est couché au sol avant qu’une bombe éclate.
« Je criais pour l’appeler et ses oreilles tressaillaient, mais il ne voulait pas me regarder », se souvient Alec. « Je pense qu’il était en état de choc. Il n’a pas grogné, il n’a pas aboyé, il n’a pas pleuré. Il est resté là. » Le chien n’a jamais quitté son partenaire.
L’attaque a laissé Alec avec des os fracturés, des blessures par éclats d’obus sur 30 % du corps et un traumatisme cérébral léger. Malheureusement, Alex a dû se faire amputer d’une de ses pattes arrière.
La paire, qui dormait autrefois dans le même lit pendant les expéditions militaires, n’avait pas l’habitude d’être séparée pendant une si longue période de temps alors que les deux se trouvaient en phase de rétablissement.
« Les jours de mission on se réveillait, je lui donnais une friandise pour chien et je mangeais de la glace avant de sortir, et à notre retour, en général on dormait, » raconte Alec. « Voilà à quoi une journée normale de mission ressemblait pour Alex et moi, là-bas. »
« C’était notre truc à nous de nous offrir une friandise à manger. Quand on part en mission, on ne sait pas si ce sera ou non la dernière fois. »
Heureusement, ils ont pu se réunir avant la fin du long semestre de convalescence qui leur avait été prescrit. Ils se sont retrouvés le mois dernier à San Antonio, au Texas, au Centre de réadaptation en polytraumatologie du Service de soins pour anciens combattants du Sud du Texas.
Alec a essuyé ses larmes pendant qu’Alex lui léchait le visage.
La dernière fois qu’ils ont passé du temps ensemble, c’était lorsque les deux officiers ont reçu le Purple Heart pour leur héroïsme à Washington DC.
« Quoi qu’il en soit, les médecins disent que j’ai de bonnes chances de me rétablir complètement, et c’est tout ce qui compte », a dit Alec. « L’essentiel, c’est de retrouver mon chien. »
D’ici là, le soldat blessé reste positif.
« Je dois vivre en sachant que des gens sont morts pour moi. Ils me donnent beaucoup de force. Alex ne se plaint pas, donc je pense que moi non plus, je ne le devrais pas. Ses blessures sont plus sérieuses que les miennes. Beaucoup de gens l’appellent un chien, mais je pense qu’il est un peu plus que ça. C’est un soldat. »
Vous avez apprécié cet article ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous vos commentaires.
Un chien errant et maltraité est retrouvé en pleine rue
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.