Ce mardi 1er novembre, au large des côtes portugaises, plusieurs orques ont encerclé puis attaqué un voilier de plaisance, à bord duquel se trouvaient quatre marins. Ils ont eu la peur de leur vie, l’attaque ayant duré environ 45 minutes. Le bateau a fini par couler et l’équipage s’en est sorti sain et sauf, grâce à leur radeau de sauvetage.
Alors que quatre Français naviguaient paisiblement, ce mardi 1er novembre aux environs de midi, ils ont été soudainement attaqués par un groupe d’orques, dont une femelle avec son jeune. Le voilier de 12 mètres se trouvait alors à 25 kilomètres des côtes portugaises, rapporte Radio Geice.
« Un trou béant de plus de 80 cm à l’arrière »
Le skipper de l’embarcation a raconté à nos confrères de TF1 : « J’étais à la barre, et effectivement, il y a eu un très gros impact contre le navire à cause de cinq à sept orques qui s’obstinaient à attaquer le safran du bateau. »
L’un des plaisanciers explique au Télégramme que « très régulièrement, presque de façon méthodique », les orques « donnaient des coups de boutoir dans la coque », l’une d’elles étant particulièrement « véhémente ». « On s’est retrouvé avec une voie d’eau et un trou béant de plus de 80 cm à l’arrière. C’était impossible à colmater », poursuit-il, la coque ayant cédé au niveau du safran. Tous les quatre ont finalement abandonné le voilier, au bout de 45 longues minutes, avant de sauter sur un radeau de survie non sans avoir au préalable déclenché un « Mayday ». Le voilier, lui, a fini par couler.
L’équipage sauvé par un voilier
Les orques n’ont pas attaqué le radeau et les quatre membres de l’équipage ont été secourus par un voilier qui se trouvait dans les parages. Des images impressionnantes de la scène ont été révélées par Le Télégramme. Les marins ont confié ne pas avoir paniqué, malgré la peur qui les tiraillait. Ils ont encore indiqué qu’une fois sauvés, ils entendaient encore les sons des orques et sentaient qu’il y avait « de l’activité sous-marine » autour d’eux.
Une question reste entière. Pourquoi ces cétacés ont-ils attaqué ce bateau, alors qu’ils ne sont d’ordinaire pas agressifs. Les matelots, qui avaient récemment entendu parler d’attaques similaires le long de la péninsule ibérique, s’étaient pourtant renseignés sur l’attitude à adopter dans de tels circonstances. « Souvent, les victimes avaient coupé le moteur et mis les batteries en off. C’est ce que l’on a fait, mais cela ne les a pas calmées. Et quand on a entendu les craquements de la coque, on a mis le génois pour accélérer, mais cela n’a fait qu’empirer », mentionne l’un des rescapés auprès du Télégramme.
Sami Hassani, directeur de l’Association de conservation des mammifères et oiseaux marins de Bretagne, avance qu’un élément exogène aurait provoqué ce comportement chez les orques. La fréquence d’ « un certain type de safran » que « les épaulards ressentiraient comme une agression », pourrait être en cause selon lui. Il rapporte que de nombreux signalements auraient été faits au cours des deux dernières années.
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