Ce lundi 2 septembre, les gendarmes de la brigade de Sainte-Mère-Église (Manche) sont intervenus pour un cambriolage à Picauville, dans la zone artisanale de la Vérangerie. Le vol a été commis au sein de l’entreprise adaptée des Compagnons du Cotentin, dépendante de la fondation du Bon-Sauveur, ainsi que le relate La Presse de La Manche.
Après avoir cassé deux vitres, les voleurs ont pu s’introduire dans l’entreprise. Ils ont notamment volé une remorque double essieu, un tracteur tondeuse autoportée et un véhicule utilitaire de type Kangoo, ainsi que l’ont constaté les gendarmes. Un grillage avait par ailleurs été défoncé, permettant aux cambrioleurs de s’enfuir.
Or, après avoir constaté le cambriolage et inspecté les lieux, les gendarmes ont découvert plusieurs éléments importants dont une barre de fer, un marteau et… un RIB. Grâce à cette découverte inopinée, ils ont très vite décelé à qui appartenait ce document.
Il attendait un virement des cambriolés ?! ? ?
Un voleur oublie son RIB sur les lieux d’un cambriolage dans la Manchehttps://t.co/bh4DmLepEJ— Louis Officiel ???? (@BopeaLouis) 7 septembre 2019
Les coordonnées bancaires ont ainsi permis aux gendarmes de démasquer l’un des auteurs de ce délit, un jeune homme âgé de 24 ans, déjà connu des services de police. Habitant Carentan-les-Marais, l’homme est réputé violent et a commis de nombreuses infractions (entre autre conduite en état d’ivresse, violences, destruction par incendie, port d’arme illégal et menaces de mort).
L’homme a été convoqué et placé en garde à vue. De prime abord il a nié les faits, prétextant qu’on lui avait volé son sac. Mais en définitive, lors d’une comparution immédiate, il a avoué qu’il était l’auteur du délit, sans pour autant divulguer le nom de son complice. Au tribunal de Cherbourg, il a d’ailleurs précisé à ce propos : «J’assume, mais je ne suis pas une balance». Les enquêteurs ont pu retrouver les véhicules, les voleurs avaient prévu de les revendre.
Le propriétaire du RIB a donc été condamné ce jeudi 5 septembre 2019. Il écope d’une peine de huit mois de prison ferme auxquels six mois supplémentaires ont été ajoutés par la révocation partielle d’un sursis. L’affaire sera renvoyée sur intérêts civils au 25 novembre.
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