Découvrez l’adolescente enchantée par la mode de l’époque de la Régence, dont la garde-robe compte 300 tenues historiques faites à la main, qu’elle a mis 3000 heures à confectionner.
Eleanor Shendery, âgée de 16 ans, originaire de York, dans le Yorkshire, au nord de l’Angleterre, porte des robes longues lorsqu’elle visite des châteaux, des demeures seigneuriales et des reconstitutions historiques.
Cette lycéenne talentueuse a appris à coudre avec sa grand-mère, Ann Gill, âgée de 79 ans, il y a environ huit ans. À l’âge de 12 ans, elle a commencé à confectionner ses propres robes.
« Les gens disaient que je m’habillais comme dans le film Orgueil et Préjugés« , explique la lycéenne. « Mais depuis que la série télévisée Bridgerton est sortie, tout le monde trouve mon style vraiment charmant. »
Eleanor a toujours aimé l’histoire et a décidé de confectionner une tenue de l’époque Tudor lorsque sa grand-mère lui a appris à coudre.
Elle nous en dit plus sur cette pièce : « Il s’agissait d’une robe Tudor marron fabriquée avec des rideaux que mes parents jetaient. Je l’ai confectionnée en deux ou trois jours. »
Eleanor pense que les gens devraient pouvoir s’exprimer et qu’un hobby comme le sien n’a pas besoin de coûter cher.
Elle a révélé qu’elle réutilisait des pièces de tissus qu’elle trouvait dans des magasins de charité pour les pérenniser autant que possible et qu’elle passait des jours sur ses créations.
« Mes parents jetaient de vieux vêtements et j’ai voulu voir ce que je pouvais en faire », dit-elle. « Certaines des amies de ma mère m’ont fait don de tissus inutilisés. »
Bien qu’Eleanor doive porter un uniforme à l’école, elle aime intégrer des chemisiers et des bijoux de style édouardien dans son style quotidien et on la voit porter beaucoup de jupes et de robes « preppy ».
« Il serait irréaliste de porter mes costumes de régence tout le temps », dit-elle. « Mais j’aime incorporer certains éléments dans mes vêtements de tous les jours. »
Cependant, lorsqu’elle ne va pas à l’école, elle porte des chemisiers fluides et des bijoux de style Tudor.
« Je dirais probablement que ma mode est très « cottagecore », pour être honnête », a-t-elle souligné.
Eleanor se dit « chanceuse » de recevoir beaucoup de compliments sur ses vêtements.
« Je pense que la plupart des gens l’apprécient vraiment – surtout depuis que la série Bridgerton est sortie – je n’ai rencontré personne qui ne le soutienne pas. Certaines personnes pensent que c’est vraiment sympa et me posent des questions à ce sujet – la réponse a été très positive. »
Cependant, elle admet qu’elle a du mal à trouver le temps de s’adonner à son hobby en plus de ses travaux scolaires.
« En 2022, j’ai confectionné 75 robes, en 2023, environ 30, et cette année, je n’en ai fait que sept jusqu’à présent. Je dois absolument trouver un équilibre, car j’ai un atelier de couture chez moi que je dois utiliser. »
En plus de porter ses créations, elle porte également des vêtements d’occasion et utilise Vinted, une place de marché en ligne pour l’achat, la vente et l’échange d’articles neufs ou d’occasion, principalement des vêtements et des accessoires.
Pendant son temps libre, Eleanor, qui partage ses créations sur les médias sociaux, assiste à des reconstitutions historiques, des rencontres et des événements où elle a l’occasion de rencontrer d’autres personnes qui partagent son amour de l’histoire et de la mode d’époque.
Elle est également membre d’un groupe de danse historique et a visité des châteaux dans tout le pays, où elle a montré ses plus belles robes.
« Il n’est pas rare que des gens viennent me demander des photos, pensant que je travaille ici », a-t-elle dit. « J’ai reçu des réactions très positives de la part de tout le monde, les gens sont généralement fascinés. »
« Les costumes historiques ont toujours existé. »
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
