Dans une autre ville du nord de la Chine, des tests de dépistage du Covid-19 sont imposés à la population en masse alors que l’épidémie s’intensifie.
Le 6 janvier, le gouvernement de Shijiazhuang a ordonné à l’ensemble de ses 11 millions d’habitants de passer des tests d’acide nucléique Covid-19 dans les trois ou quatre jours suivants.
Un spécialiste dans les vaccins d’origine chinoise a également partagé ses réflexions sur les médias sociaux concernant le nouveau vaccin Covid-19 approuvé par les autorités, affirmant qu’il pourrait potentiellement induire des effets secondaires négatifs.
L’épidémie dissimulée
Mercredi, la Commission nationale chinoise de la santé a annoncé des dizaines de nouveaux cas d’infection dans la province du Hebei. Les patients provenaient des villes de Shijiazhuang et de Xingtai.
La commission a ensuite désigné l’ensemble du district de Gaocheng de la ville de Shijiazhuang comme étant une « région à haut risque » d’infection au virus du PCC, qui est à l’origine de la maladie Covid-19. Selon le gouvernement de la ville, le district de Gaocheng comptait 790 100 habitants en fin d’année 2019.
Selon les directives du gouvernement central, une région est considérée comme étant « à haut risque » lorsque plus de 50 résidents sont diagnostiqués positifs au virus du Covid-19 (sans compter les personnes « asymptomatiques », considérées dans une catégorie distincte pour la Chine).
Mercredi 6 janvier, la société d’État Xinhua a publié de manière inattendue un commentaire critiquant le gouvernement de la province du Hebei pour avoir sous-estimé l’épidémie locale.
« Ces derniers jours, le gouvernement d’Hebei n’a pas vraiment publié suffisamment d’informations sur l’épidémie, principalement les détails concernant les patients diagnostiqués, ou encore leur lieu de résidence ainsi que leurs activités au cours des dernières semaines », peut-on lire dans le commentaire.
L’article poursuit en expliquant que la publication visant à informer sur les cas d’infections pourrait « calmer la population » et exhorte les gouvernements locaux à préparer minutieusement les conférences de presse liées à l’épidémie et à les organiser régulièrement.
Des contrôles stricts
L’absence d’informations transparentes a mis les résidents locaux dans un état de frustration, les autorités ayant adopté des politiques strictes pour tenter de contenir l’épidémie.
Le gouvernement de Shijiazhuang a interdit toute réunion et n’a autorisé que les rassemblements en nombre réduit, y compris pour les groupements familiaux tels que les mariages et les enterrements.
Il a également annulé un grand nombre de vols entrant et sortant de la ville, suspendu tous les transports en bus vers d’autres villes et réduit les services de bus et de métro locaux.
La ville n’a pas non plus autorisé de véhicules à quitter la ville.
En outre, les conducteurs de véhicules immatriculés de Shijiazhuang ont rapporté mercredi dernier que les autorités de Pékin ne leur ont pas permis d’entrer dans la ville et les ont forcés à continuer de rouler sur les autoroutes.
L’hôpital provincial de Hebei, l’hôpital n° 5 de Shijiazhuang et plusieurs autres hôpitaux de Shijiazhuang ont annoncé qu’ils avaient cessé de recevoir de nouveaux patients.
Panique
Les habitants de Shijiazhuang ont également commencé à faire des réserves de nourriture en prévision d’un « confinement » complet.
Sur les plateformes chinoises de médias sociaux, les habitants se sont plaints de ne pas pouvoir acheter de choux, de céleri, d’œufs, de nouilles instantanées et d’autres aliments pouvant être réservés pendant une période relativement longue, les rayons des magasins ayant été vidés.
Lin Ming (pseudonyme), étudiant à l’université de médecine du Hebei, a expliqué la version en langue chinoise d’Epoch Times la raison pour laquelle les étudiants de son université ont crié devant les fenêtres de leurs dortoirs la nuit du 4 janvier.
« Nous sommes enfermés à l’intérieur du campus depuis le début de ce semestre en septembre. Ces derniers mois, les enseignants, les étudiants de troisième cycle et les seniors pouvaient entrer et sortir librement du campus, mais nous – les étudiants des autres classes – n’étions pas autorisés à en sortir », a déclaré M. Lin.
73 effets secondaires
Tao Lina est un spécialiste des vaccins basé à Shanghai. Il a publié sur Weibo, une plateforme de type Twitter, une photo de la notice du vaccin Covid-19 développé par Sinopharm, dans laquelle 73 effets secondaires étaient répertoriés.
« Très probablement avec des effets secondaires graves tels que l’hypertension, la perte de vision, la perte de goût et l’incontinence urinaire », selon la publication faite par Tao.
D’autres effets secondaires sont énumérés, tels que les maux de tête, sont un effet secondaire courant des vaccins inactivés, a noté M. Tao. Parmi les autres effets courants, citons la douleur dans la zone de l’injection, la fièvre, la fatigue, les douleurs musculaires, les douleurs articulaires, la toux, les nausées, la diarrhée, la constipation et des difficultés respiratoires.
Tao a commenté : « [Ce] vaccin a remporté le titre du vaccin le moins sûr au monde. »
La publication de Weibo a depuis été supprimée par les censeurs.
Nouvel Horizon – Pourquoi les géants de la Tech censurent l’information
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.