Une bévue d’Anne Hidalgo va coûter 30 millions d’euros à la Mairie de Paris

6 janvier 2018 20:10 Mis à jour: 6 janvier 2018 20:10

Depuis une semaine, les panneaux publicitaires de la capitale française restent vierges. Les réclames et informations municipales ont fait place à un fond blanc. Le contrat liant JC Decaux, opérateur gérant des panneaux, et la Ville de Paris, s’est achevé le 31 décembre minuit, faute de renouvellement.

Le problème, c’est que cette réitération a été bloquée par la justice. La Mairie avait prévu 15% de panneaux numériques, une décision allant à l’encontre de la loi qu’elle avait elle même fixée en 2011. Depuis, les publicités lumineuses sont effectivement proscrites de la capitale. Le contrat a donc été retoqué, d’abord par le tribunal administratif, puis par le conseil d’État.

L’acharnement de la Mairie s’est doublé de négligence quand celle-ci a dédaigné ignorer la procédure d’appel d’offre, en décidant de proroger le contrat la liant actuellement à JC Decaux pour vingt mois. Les concurrents de l’opérateur l’ont poursuivi devant le tribunal administratif et obtenu gain de cause le 5 décembre. Anne Hidalgo a cependant décidé une nouvelle fois de faire appel devant le Conseil d’État, qui devrait rendre son verdict avant la fin janvier.

Cette double erreur a été chiffrée à 30 millions d’euros d’après Le Parisien citant les chiffres avancés par la municipalité.

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