Les proches du jeune rugbyman de 22 ans qui a trouvé la mort lors d’une fusillade près de Valence (Drôme) pendant la nuit d’Halloween ont lancé une cagnotte en ligne dimanche 3 novembre. Le jeune homme avait été atteint par balle au niveau de la tête.
Ce dimanche 3 novembre, une cagnotte en ligne a été ouverte par les proches de Nicolas, un jeune homme de 22 ans tué par balle devant une discothèque près de Valence (Drôme) dans la nuit d’Halloween. « À la suite du décès de Nicolas Dumas, ses parents Éric et Gwladys, son frère Lucas, sa sœur Cassandra et le reste de sa famille organisent une collecte pour les aider à financer les funérailles de NICO », peut-on lire dans la description de cette initiative.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 2h30 du matin, des coups de feu ont semé l’effroi dans la file d’attente de la discothèque Le Seven, située à Saint-Péray, en Ardèche. Nicolas, âgé de 22 ans, est grièvement blessé par balle à la tête. Conduit en urgence à l’hôpital de Valence, son décès est annoncé samedi « en début d’après-midi » par Charlotte Cerna, substitut du procureur.
Deux autres personnes ont également été blessées lors de la fusillade, mais de manière plus légère, sans que leurs jours ne soient considérés comme en danger, selon BFMTV. Ce drame survient quasiment un an après la mort de Thomas, un adolescent de 16 ans poignardé au cœur et au thorax à la sortie de la salle des fêtes du village de Crépol, dans la Drôme, à quelques dizaines de kilomètres de Saint-Péray. Une tragédie supplémentaire insupportable pour le Rugby Club Romans-Péage (RCRP), puisque les deux victimes en étaient membres.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Privas, en Ardèche, et les investigations ont été confiées à la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS). D’après les premiers éléments recueillis, le meurtrier serait un homme cagoulé vêtu de noir. Ce dimanche matin, aucune interpellation n’avait encore été effectuée. La fusillade pourrait être liée à un trafic de stupéfiants.
Les réactions se multiplient
Plusieurs personnalités politiques ont rendu hommage au jeune rugbyman sur les réseaux sociaux. « L’ultraviolence sème la mort et le chaos » a fustigé sur X Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur. « Je ne me résoudrai jamais à voir notre jeunesse brisée par l’ultraviolence. Nous trouverons le coupable du meurtre de Nicolas » a publié sur son compte Instagram le maire de Valence et ministre délégué en charge de la sécurité du quotidien Nicolas Daragon.
« Nous sommes tous remplis d’effroi, de tristesse et de colère suite à la mort de Nicolas, jeune rugbyman romanais de 22 ans tué devant une discothèque à Saint-Péray » a également déploré le numéro 2 du Sénat, l’Ardéchois Mathieu Darnaud. « La perte d’un être cher, d’un fils, d’un ami, dans de telles circonstances est une douleur indicible. Elle laisse un vide immense », poursuit-il. Les députés drômois Thibaut Monnier (RN) et ardéchois Vincent Trébuchet (UDR) ont également fait part de leur indignation.
Auprès de nos confrères de France Bleu Drôme Ardèche, Patrick Baudoin, co-président du RCRP, ne cache pas son émotion : « Nous avons été choqués lorsque nous avons appris que c’était encore un rugbyman du club. » Nicolas était joueur polyvalent de l’équipe fanion du RCRP. Une photo du jeune homme a été déposée au stade Donnadieu à Romans.
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