Une centaine de jeunes migrants expulsés d’une ancienne maison de retraite à Toulouse

Par Epoch Times avec AFP
27 août 2022 06:58 Mis à jour: 27 août 2022 08:14

À Toulouse, une centaine de jeunes migrants ayant demandé à la justice d’être reconnus comme mineurs isolés ont été expulsés vendredi d’un lieu d’hébergement, en exécution d’une décision de justice.

Des colonnes de CRS ont pris place devant l’ancienne maison de retraite des Tourelles, en périphérie de la ville, et les forces de l’ordre ont pénétré dans le bâtiment vers 07H00 pour procéder à l’évacuation des jeunes, majoritairement issus d’Afrique de l’Ouest, mais aussi d’Asie ou d’Afrique du Nord, selon des associations sur place.

La plupart des jeunes concernés ont été déclarés majeurs par le conseil départemental de Haute-Garonne mais ont déposé un recours devant la justice pour être reconnus comme mineurs isolés.

Selon la préfecture de Haute-Garonne, une évaluation personnalisée de leur situation administrative a été proposée à tous les jeunes avant leur expulsion, afin de trouver une solution de relogement, mais « seuls quatre l’ont acceptée ».

Évacuation par les forces de l’ordre des migrants d’une maison de retraite à Toulouse, le 26 août 2022. (Photo : VALENTINE CHAPUIS/AFP via Getty Images)

Changement de propriétaire

La ville et la métropole de Toulouse avaient mis en place en 2019 « un dispositif d’hébergement provisoire » pour plusieurs dizaines de ces jeunes, avec l’appui de plusieurs associations. Par la suite, le Centre communal d’action sociale (CCAS), devenu propriétaire du bâtiment de l’ancien Ehpad, a décidé de sa fermeture le 25 janvier 2022 et sommé les occupants de quitter les lieux.

Le tribunal administratif de Toulouse lui avait donné raison début mai 2022.

***
Chers lecteurs,
Abonnez‑vous à nos newsletters pour recevoir notre sélection d’articles sur l’actualité.
https://www.epochtimes.fr/newsletter

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.