Grâce à ses 220 millions de récepteurs olfactifs, l’odorat d’un chien est de 1 000 à 10 000 fois supérieur à celui de l’homme.
Ainsi, le nez incroyablement puissant d’un chien peut aider à renifler des bombes, de la drogue et, dans ce cas-ci, un mammifère marin.
Quand Rich Wilcock, âgé de 42 ans, est parti à la pêche un dimanche matin, il ne savait pas que sa chienne bien-aimée, un cocker anglais, allait devenir une héroïne.
C’était une journée nuageuse en juillet 2015, la mer était forte sur Criccieth Beach dans le nord du Pays de Galles. M. Wilcock était en train de prendre des photos quand tout à coup sa chienne Leia a commencé à se montrer capricieuse et indisciplinée contrairement à son habitude. Leia avait presque 2 ans et avait tendance à être calme.
La chienne cocker au pelage blanc et brun n’écoutait pas les ordres de son maître et allait plutôt dans une autre direction. Il l’a appelée, mais elle semblait insister pour qu’il la suive.
« J’étais en train de prendre des photos, le dos tourné, mais Leia devenait folle et aboyait devant moi avant de repartir », a confié M. Wilcock à The Leader. « D’habitude, elle n’aboie pas et n’agit pas de cette façon. »
Mais, ensuite, il a compris.
Leia avait trouvé un bébé dauphin, échoué sur les rochers. Son évent (narine double ou simple des cétacés) soufflait et soufflait, il était encore vivant !
« Leia, c’est un bébé ! Tu as trouvé un bébé ! Oh, mon Dieu, brave fille ! » a dit M. Wilcock en complimentant fièrement sa chienne.
S’adressant au Daily Post, M. Wilcock a dit : « Au début, je pensais que c’était un bébé requin, il mesurait à peine 40 cm. Mais, en regardant de plus près, j’ai vu le trou de respiration sur sa tête et j’ai réalisé que c’était un dauphin. »
Malheureusement, son téléphone n’avait pas de signal et la mer s’agitait de plus en plus. Il n’y avait aucune possibilité de contacter qui que ce soit. Que devait-il faire ?
M. Wilcock, un pêcheur très expérimenté avec les animaux marins, a décidé qu’il ferait tout ce qu’il pourrait pour s’assurer que ce bébé vive !
Il tenait toujours son appareil photo, mais il savait immédiatement qu’il aurait besoin de ses deux mains pour cette opération. Il a attaché la caméra à sa veste et a parlé calmement au bébé dauphin, un mammifère marin qu’il n’avait jamais vu s’échouer quelque part auparavant.
« Allez, mon pote ! » Il a poussé doucement l’animal dans les eaux plus profondes, mais le bébé semblait presque déjà trop faible.
Puis une grosse vague s’est ensuite dirigée vers eux et a ramené le bébé vers les rochers. M. Wilcock a paniqué. « Allez ! Allez, mon pote ! » Il a failli crier de colère. Ce bébé n’allait pas mourir ! Pas sous sa surveillance !
Il s’est avancé plus profondément dans la mer, agissant comme un compagnon de cette âme perdue, le renvoyant au fond de la mer. « C’est ça, allez ! » Il sentait que le dauphin était enfin en eau profonde et avait assez d’eau – le bébé avait réussi !
M. Wilcock a de nouveau aperçu la minuscule nageoire et l’a vu descendre dans la mer agitée et grise. Lui et Leia étaient de nouveau seuls. « J’ai passé la plage au peigne fin pendant un certain temps et je suis resté une heure ou deux pour m’assurer qu’il était bien retourné en mer », a-t-il dit.
Regardez la vidéo :
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