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Une « coïncidence remarquable » : Le Canada et l’Occident visent l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050, tandis que Pékin cherche à dominer le monde d’ici 2049

mars 3, 2024 17:43, Last Updated: mars 3, 2024 17:43
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Pour certains observateurs, les mesures prises par le Canada et d’autres pays occidentaux pour parvenir au « zéro émission nette » d’ici 2050 et les conséquences sur l’économie et leur mode de vie ont un bénéficiaire principal : le Parti communiste chinois (PCC), dont le dirigeant Xi Jinping a déclaré qu’il visait à dominer [le monde en tant que] « puissance nationale et influence internationale » à la même échéance, en 2049.

« Je pense qu’il y a une coïncidence remarquable entre le fait que la Chine vise 2049, l’anniversaire du centenaire de la prise du pouvoir par le PCC, comme date à laquelle elle souhaite consolider sa position en tant qu’unique superpuissance mondiale, et le fait que le reste du monde ait adopté cette notion de ‘zéro émission nette’ d’ici 2050 », a déclaré Ross McKitrick, professeur d’économie à l’université de Guelph, à Epoch Times.

« Ces deux grands programmes, l’un en Occident et l’autre en Chine, aboutissent au même résultat. Mais en Occident, c’est étonnant, parce qu’il s’agit d’une situation auto-infligée. »

La dernière controverse suscitée par les efforts du gouvernement visant une consommation zéro émission nette concerne les commentaires formulés le 12 février par le ministre de l’Environnement et du Changement Climatique, Steven Guilbeault, sur l’arrêt du financement fédéral de nouveaux axes routiers comme moyen de décourager l’utilisation des véhicules privés et de réduire les émissions.

Face aux critiques de premiers ministres provinciaux et de maires, M. Guilbeault a tenté de préciser qu’il ne parlait que des « grands » projets routiers. Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Tim Houston, a même écrit une lettre officielle au premier ministre Justin Trudeau pour dénoncer les commentaires de M. Guilbeault, ainsi que la taxe fédérale sur le carbone, qui augmentent le coût de la vie pour les habitants de sa province.

David Leis, vice-président du Frontier Centre for Public Policy, basé à Winnipeg, estime que ces événements montrent que les gouvernements occidentaux prennent des mesures préjudiciables au bien-être de leurs nations, alors que la Chine cherche à renforcer son statut de puissance dominante.

« En fin de compte, cela nuit à notre prospérité future », a déclaré M. Leis à Epoch Times.

Alors que la Chine construit des oléoducs, des routes pétrolières et des autoroutes transfrontalières dans le cadre de son initiative « la Ceinture et la Route » (Belt and Road Initiative), d’une valeur de mille milliards de dollars, le Canada, en raison de ses politiques nationales et de politiques américaines, perd d’importants projets d’oléoducs, notamment les oléoducs Energy East et Keystone XL, des routes pétrolières (projet de loi sur le moratoire relatif aux pétroliers, C-48) et, à présent, de grands projets routiers, si l’on en croit les propos de M. Guilbeault.

La Chine représentait un tiers de la production mondiale de matières plastiques en 2022, ce qui en fait le plus grand producteur de plastique, et de loin. Au Canada, le gouvernement fédéral est actuellement engagé dans une bataille juridique avec les provinces pour classer les produits en plastique comme toxiques.

L’année dernière, la Chine a exporté plus de 5 millions de véhicules, dépassant le Japon en tant que premier exportateur mondial d’automobiles. Pourtant, au Canada, l’incitation de 5000 dollars offerte par Ottawa aux consommateurs de véhicules électriques, dans le cadre de sa politique d’élimination progressive des véhicules à essence, remplira les poches des entreprises qui fabriquent en Chine et vendent au Canada, puisque le programme ne prévoit pas d’exigence de fabrication locale.

Alors que le Canada et d’autres pays occidentaux éliminent progressivement les centrales au charbon, ce qui a un impact sur les moyens de subsistance des communautés environnantes, la Chine augmente sa production de charbon.

Les remarques sur les routes

Les commentaires de M. Guilbeault sur les investissements routiers ont été excessifs, même pour les personnes appartenant à un camp idéologique similaire, y compris la mairesse de Calgary, Jyoti Gondek, qui a déclaré qu’elle « peine à croire que cette déclaration a été faite ».

Dans sa lettre du 16 février au premier ministre, le premier ministre Houston a souligné ce qui l’inquiétait dans les remarques de M. Guilbeault.

Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique Steven Guilbeault s’exprime après l’adoption d’accords lors de la séance plénière à la fin de la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité (COP15) à Montréal, au Québec, le 19 décembre 2022. (Andrej Ivanov/AFP via Getty Images)

« Le ministre Guilbeault a indiqué que le gouvernement fédéral avait décidé que l’infrastructure routière existante était ‘parfaitement adéquate pour répondre à nos besoins’ et qu’il n’y aurait plus d’enveloppes du gouvernement fédéral pour élargir le réseau routier », a-t-il écrit.

Mais la raison invoquée par le ministre, à savoir qu’il s’agit de décourager les gens de conduire des véhicules privés et d’utiliser plutôt les transports en commun, le vélo ou la marche pour réduire les émissions, n’est pas pratique pour les Néo-Écossais, a déclaré M. Houston.

Le premier ministre a déclaré que de nombreux habitants de sa province vivent dans des zones rurales dépourvues de transports en commun et qu’on ne peut pas s’attendre à ce qu’ils se déplacent partout à pied ou à vélo. Il a également fait remarquer que la taxe fédérale sur le carbone représentait un fardeau supplémentaire pour ses électeurs.

« Des déclarations comme celles du ministre Guilbeault les diabolisent d’une manière tout à fait injuste », a écrit M. Houston.

D’autres premiers ministres provinciaux et maires ont soulevé des questions similaires concernant les remarques du ministre et les politiques d’Ottawa en matière de changement climatique.

Commentant ses remarques controversées, M. Guilbeault a déclaré le 14 février qu’il « aurait dû être plus précis ».

« Nous avons des programmes pour financer les routes, mais nous avons dit que nous n’avions pas de fonds pour de grands projets comme le Troisième lien que la CAQ [Coalition Avenir Québec, le parti au pouvoir au Québec] essaie de réaliser depuis de nombreuses années », a-t-il déclaré. Le Troisième lien est un projet de tunnel routier visant à relier la ville de Québec à sa rive sud en traversant le fleuve Saint-Laurent.

Secteur de l’énergie

Alors que de nombreux pays ont souscrit aux objectifs des Nations unies en matière d’émissions de GES, le gouvernement canadien actuel s’est montré l’un des plus engagés dans la mise en œuvre des politiques correspondantes.

Lors de l’annonce d’un nouveau plafond sur les émissions de pétrole et de gaz au sommet COP28 des Nations unies à Dubaï en décembre dernier, M. Guilbeault s’est vanté que sa politique était le « premier plafond d’émissions d’une grande nation productrice de pétrole et de gaz dans le monde ».

La mesure a été dénoncée comme un plafonnement de facto de la production par les provinces riches en énergie, qui se battent depuis quelques années contre le gouvernement fédéral au sujet d’autres lois et politiques ciblant le secteur de l’énergie.

Il s’agit notamment de la Loi sur l’évaluation d’impact, surnommée « No More Pipelines Act » par l’ancien premier ministre de l’Alberta Jason Kenney, qui a imposé des exigences fédérales supplémentaires en matière d’évaluation environnementale pour les grands projets. En octobre dernier, la Cour suprême du Canada a jugé cette loi « largement inconstitutionnelle ». Ottawa prévoit de procéder à des ajustements et d’introduire une nouvelle version de la loi.

Une pompe à essence dans une station-service Shell à Houston le 1er avril 2022. (Brandon Bell/Getty Images)

Un autre texte législatif conséquent est la Loi sur le moratoire relatif aux pétroliers, communément appelée projet de loi C-48, qui a interdit en 2019 la circulation des pétroliers sur la côte nord de la Colombie-Britannique.

Ottawa a déclaré qu’il travaillait également sur une Loi de « transition juste« , conformément aux lignes directrices de l’Accord de Paris sur le climat de 2015, afin d’assurer « pour les travailleurs et leurs collectivités, une transition équitable vers un avenir sobre en carbone ». Pour l’Alberta et la Saskatchewan, cela signifie qu’Ottawa abandonne progressivement la production de gaz et de pétrole.

Le secteur pétrolier et gazier du Canada, autrefois en plein essor et qui, à son apogée à la mi-2014, représentait 24% de l’investissement industriel total du pays, ne s’est pas encore rétabli depuis l’effondrement des prix, entre la fin 2014 et le début 2015. Des groupes industriels comme l’Association canadienne des producteurs pétroliers accusent les effets cumulés de différentes politiques fédérales, telles que la Loi sur les études d’impact, de créer un environnement hostile et de faire fuir les investissements à long terme dans les projets énergétiques.

Un bilan réalisé en 2021 par Epoch Times a montré qu’entre 2015 et 2020, près de 175 milliards de dollars d’investissements dans des projets énergétiques ont été annulés au Canada.

Zéro émission nette en 2050

En 2021, le gouvernement fédéral a adopté une loi visant à atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Dans le cadre de cette loi, Ottawa a fixé l’objectif d’émissions pour 2030 à 40-45% en dessous des niveaux de 2005 d’ici 2030. La loi exige également que le ministre de l’Environnement établisse les objectifs pour 2035, 2040 et 2045 au moins 10 ans à l’avance et qu’il fournisse la stratégie pour les atteindre.

L’une des principales méthodes utilisées par le gouvernement est la taxe carbone, qui est progressive.

Le Canada met également fin à la production d’électricité à partir du charbon (sans prendre de mesures pour réduire les émissions, comme le captage du carbone) d’ici à 2030 et exige que tous les nouveaux véhicules vendus soient électriques d’ici à 2035.

Une autre initiative est l’obligation pour les provinces d’avoir des réseaux électriques à zéro émission d’ici 2035. L’Alberta et la Saskatchewan ont déclaré que cela ne serait pas possible dans les Prairies, qui dépendent fortement du gaz naturel pour la production d’énergie.

Les initiatives d’Ottawa concernant les matières plastiques constituent un autre point de désaccord majeur avec les provinces. En novembre dernier, la Cour fédérale a jugé « déraisonnable et inconstitutionnel » un décret ministériel visant à classer les produits en plastique comme toxiques. Le gouvernement a annoncé qu’il ferait appel de cette décision.

Les politiques du Canada en matière de changement climatique impliquent également un engagement à financer des initiatives dans les pays en développement. Ottawa a annoncé 5,3 milliards de dollars d' »engagement financier international pour le climat » en 2021. Les initiatives du Canada en matière d’énergie dans le cadre de l’aide étrangère, principalement axées sur les énergies renouvelables, sont l’un des domaines de l’aide étrangère qui a connu la plus forte augmentation au cours des dernières années.

De nombreux aspects des politiques climatiques ont également été intégrés dans différents ministères et agences gouvernementales. L’Agence de santé publique du Canada, par exemple, publie désormais des rapports sur les effets du changement climatique sur la santé, tandis que le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) publie des rapports sur le changement climatique et la sécurité.

M. McKitrick juge particulièrement alarmant que de nombreuses institutions financières occidentales cessent de financer l’exploitation du pétrole, du gaz et du charbon, dans un contexte où la Chine « développe massivement » son infrastructure de combustibles fossiles.

Alors qu’un certain nombre de banques commerciales occidentales ont progressivement cessé de financer les projets pétroliers et gaziers, les banques commerciales chinoises ont augmenté les leurs. Une analyse de CNBC a montré que la Postal Savings Bank of China et la China Minsheng Bank ont augmenté leur financement de tels projets de 1200% et 900% respectivement entre 2016 et 2020, soit des ordres de grandeur plus importants que la banque britannique Standard Chartered, qui occupe la troisième place, et qui a augmenté son financement d’environ 150%.

L’abandon progressif des investissements dans les projets d’énergie fossile ne se limite pas aux banques commerciales, puisque les institutions financières multilatérales, telles que la Banque européenne d’investissement, se tiennent également à l’écart du secteur.

L’impact géopolitique de cette situation est que les pays en développement à la recherche de financement pour des projets énergétiques se tourneront vers la Chine et ses différents programmes, notamment l’initiative « la Ceinture et la Route », et deviendront redevables à Pékin en raison de leur dette.

« Ils sont transformés en États clients de la Chine », affirme M. McKitrick.

Dans un cas très médiatisé, Pékin a pris le contrôle d’un grand port au Sri Lanka en 2017 après que le pays a pris du retard dans le remboursement de ses prêts au régime communiste.

Chine 2049

En 2012, quelques jours après son accession à la tête du PCC, Xi Jinping a déclaré que d’ici 2049, le régime réaliserait « le rêve chinois de la grande revitalisation de la nation chinoise ».

Citant cette déclaration, un rapport du CSIS de 2018 indique qu’il s’agit de l’ambition de Xi Jinping de faire de la Chine la « puissance centrale dans la région et au-delà ».

Un rapport parlementaire britannique citant la communauté du renseignement du pays abonde dans le même sens.

Des ouvriers démontent un panneau du Forum sur l’Initiative Ceinture et Route, à Pékin, le 27 avril 2019. (Greg Baker/AFP via Getty Images)

« 2049 (…) sera le 100e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine et c’est vraiment l’échéancier que la Chine envisage pour ses ambitions et ses activités mondiales », indique le rapport 2023 de la Commission du renseignement et de la sécurité du Parlement.

Les grands projets tels que l’initiative « la Ceinture et la Route », un plan d’infrastructure multi-continentale visant à établir des routes commerciales terrestres et maritimes centrées sur la Chine, sont au cœur des ambitions du PCC.

Pékin s’est également fixé un certain nombre d’objectifs intermédiaires pour atteindre le statut de superpuissance. Il s’agit notamment du plan « Made in China 2025« , qui vise à faire de la Chine une puissance dans les industries manufacturières et de haute technologie. Le projet « Standards 2035 » vise à pousser cette ambition plus loin, en donnant à la Chine le rôle de régisseur des technologies émergentes.

Tous ces éléments s’ajoutent à l’augmentation des dépenses militaires de Pékin et à la création de nouveaux pactes visant à rééquilibrer le pouvoir entre les États-Unis et la Chine.

Le régime investit également massivement dans des projets énergétiques pour alimenter ses ambitions d’expansion.

La Chine, qui est un importateur net de pétrole et de gaz, a entrepris des investissements massifs dans la production d’énergie éolienne et solaire, ainsi que dans les véhicules électriques et les batteries. Dans le même temps, elle accroît considérablement son utilisation du charbon, ajoutant près de 50 gigawatts de capacité de production au charbon, en 2023 seulement. En outre, la production des raffineries de pétrole du pays a atteint un niveau record en 2023, avec une augmentation de 9,3% par rapport à l’année précédente.

Deux poids, deux mesures

M. McKitrick et M. Leis notent que si la Chine est actuellement le plus grand producteur d’émissions de gaz à effet de serre au monde, les ONG environnementales soulèvent rarement ce point. La Chine représente environ 30% des émissions mondiales, soit deux fois plus que les États-Unis, qui arrivent en deuxième position.

« Les groupes environnementaux occidentaux sont notoirement silencieux sur [les émissions de] la Chine », déclare M. McKitrick.

« Ils se plaignent sans cesse du secteur énergétique canadien ou américain, même s’il est propre et efficace. Mais ils ne disent mot de ce que fait la Chine, si ce n’est de lui trouver des excuses et de croire aveuglément à ce qu’elle dit. »

Selon M. Leis, cela pourrait dans certains cas s’expliquer par le fait que certains de ces défenseurs admirent le système socialiste et communiste de la Chine. D’autres facteurs pourraient également entrer en ligne de compte.

« Dans certains cas, ils ont des relations très directes avec le Parti communiste chinois », a-t-il déclaré. « Ce mouvement est énorme et multiforme, et il porte gravement atteinte à l’avenir de l’Occident et d’autres pays. »

Selon M. Leis, outre les stratégies de capture des élites (« Elite capture« ) établies de longue date par la Chine, une grande partie de son programme est mis en œuvre par l’intermédiaire d’organisations internationales telles que diverses ONG et agences des Nations unies.

« Elles sont les principaux instigateurs d’un grand nombre de ces politiques », déclare-t-il.

Du charbon est chargé dans des camions pour être livré aux centrales électriques, après avoir été déchargé des navires dans le port de Lianyungang, dans la province chinoise de Jiangsu (est), le 12 juillet 2023. (STR/AFP via Getty Images)

Une précédente analyse d’Epoch Times a montré comment des dirigeants actuels et anciens du PCC occupent des postes clés au sein d’organisations internationales, notamment de nombreuses agences des Nations unies, le Fonds monétaire international, l’Organisation mondiale du commerce et bien d’autres encore.

Maurice Strong, chef d’entreprise canadien, est l’une des personnalités qui ont joué un rôle déterminant dans la mise en place des initiatives environnementales de l’ONU. Fondateur et directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l’environnement de 1972 à 1975, il a été à l’origine de la première réunion du groupe d’experts internationaux sur le changement climatique en 1992.

M. Strong, qui est décédé en 2015, avait des liens étroits avec la Chine par le biais de ses affaires et, plus tard, de son travail au sein des Nations unies.

M. Leis établit un parallèle entre la manière dont la Chine se soustrait aux pactes internationaux sur le changement climatique auxquels l’Occident reste tenu, et la manière dont les deux parties se sont engagées à respecter les exigences de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis la pandémie.

Il affirme que la Chine n’a respecté aucune de ses obligations éthiques et juridiques pour divulguer correctement l’apparition du coronavirus, et que l’OMS a permis cette approche.

Quelques jours après la première annonce publique de l’apparition du virus, le 31 décembre 2019, l’OMS a conseillé de ne pas imposer de restrictions aux voyages ou au commerce dans le pays. L’organisation a ensuite répété l’affirmation du PCC selon laquelle il n’y avait aucune preuve de transmission interhumaine, tout en ajoutant qu’une « transmission interhumaine limitée, potentiellement au sein des familles » pourrait être possible. À la fin du mois, l’OMS a finalement déclaré que l’épidémie constituait une urgence sanitaire mondiale, mais elle a maintenu son opposition aux restrictions de voyage imposées à la Chine jusqu’au mois suivant.

« Dans le cas du Covid, la Chine n’a pas suivi les protocoles en tant que membre de l’Organisation mondiale de la santé », déclare M. Leis, qui ajoute que le pays doit encore faire preuve de responsabilité et de transparence et que la vérité sur ces questions doit éclater au grand jour.

Entre-temps, l’OMS propose un nouveau modèle de gouvernance pour les réponses aux pandémies, que les pays signataires comme le Canada seraient tenus de suivre. Des critiques telles que la députée conservatrice Leslyn Lewis ont déclaré que l’approche de l’ONU empiétait sur la souveraineté des pays membres.

M. Leis a déclaré qu’il était important que les gouvernements occidentaux ne limitent pas l’autonomie et les capacités économiques de leurs propres pays en signant des pactes mondiaux qui, selon lui, portent atteinte aux libertés individuelles et aux droits de propriété.

« Cela a un impact majeur sur nos niveaux de productivité, nos performances économiques et, en fin de compte, notre niveau de vie », a-t-il déclaré.

Reuters a contribué à ce rapport.

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