Trois jours après l’agression d’un chauffeur de bus à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), qui a succombé à ses blessures, une conductrice de bus a été menacée de mort à Gaillac (Tarn) pour les mêmes motifs : la conductrice a exigé le port du masque, une mesure pourtant obligatoire dans un transport en commun.
Chauffeur de bus devient de plus en plus un métier risqué. Le 5 juillet dernier au Pays basque, le chauffeur de bus Philippe Monguillot a été la victime d’une agression mortelle ; son agresseur refusait de respecter la mesure du port du masque. Le chauffeur a décédé le 10 juillet à la suite de l’agression. Quelques jours seulement plus tard, un événement semblable se déroule dans le Tarn.
L’agression verbale a eu lieu le 8 juillet au centre-ville de Gaillac, dans un bus de l’agglomération, rapporte France Bleu. Alors que la conductrice de 52 ans faisait gentiment son circuit, suivant les mesures de sécurités, elle a interdit l’accès de son bus à un homme de 53 ans qui refusait de porter son masque. Ce dernier, mécontent, l’aurait alors insultée à plusieurs reprises et menacée de mort avant de prendre la fuite.
Selon la radio locale, la conductrice secouée a porté plainte. Son agresseur, connu des services de police, a été arrêté ce jeudi 16 juillet et placé en garde à vue à la maison d’arrêt d’Albi. Déjà condamné à trois mois de prison avec sursis pour des faits de vols aggravés dans une ancienne affaire, il comparaîtra au tribunal le 31 juillet prochain.
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant, différent des autres organisations médiatiques. Nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre lectorat. Nous n’avons d’autre intention que celle d’informer nos lecteurs et de les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant comme ligne directrice les principes de vérité et de tradition.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.