Une élue départementale condamnée pour détournement de prestations sociales

12 septembre 2018 13:02 Mis à jour: 12 septembre 2018 13:02

Corinne Guillemot, élue socialiste au département de la Gironde et son ex-compagnon ont été condamné par le tribunal correctionnel à cinq mois de prison avec sursis pour avoir touché des prestations sociales…

D’après le Sud Ouest, dans l’année 2016 et 2017, ce couple avait perçu de la Caisse des Allocations familiales (CAF) de la Gironde, près de 16 000 euros sur un compte dont l’élue était la seule titulaire.

RSA plus allocation logement, un total de 1100 euros mensuels, mais ce n’est pas tout, elle avait également ses indemnités de conseillère de l’élue d’environ 1800 euros et sa rémunération pour des cours qu’elle donnait dans un institut de gestion.

À  la barre, l’élue a continué de nier avoir eu connaissance de ces virements. « Quand je ne vois pas apparaître de solde débiteur, je ne m’interroge pas. Regarder mon compte n’était pas mon activité principale », confirme-t-elle.

Son ancien concubin Laurent Welcome, absent à l’audience, avait reconnu lors de sa garde à vue avoir formulé des demandes dans le dos de sa compagne en imitant sa signature et en fournissant son RIB.

Pour la vice-procureure, « il n’est pas envisageable » que l’élue n’ait « pas pu voir ces sommes » sur son compte.

Le Département, partie civile dans cette affaire, réclamait 10 000 euros au titre du « préjudice d’image ». Il a obtenu 5000 euros.

Les élus du groupe d’opposition Gironde Avenir (rassemblement de la droite et du centre) ont appelé la « démission » de l’élue socialiste.

Le tribunal correctionnel de Bordeaux a donc condamné Corinne Guillemot et son ex-compagnon à cinq mois de prison avec sursis et l’obligation de rembourser les victimes.

Ils ont été reconnus coupables de fraude aux prestations sociales.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.