Une employée de cantine licenciée après avoir offert un repas à un élève sans argent

22 mai 2019 10:21 Mis à jour: 22 mai 2019 10:21

Une employée de la cafétéria d’une école du New Hampshire, États-Unis, aurait été congédié après avoir donné de la nourriture à un enfant qui ne pouvait pas la payer.

Le chef du syndicat du New Hampshire a rapporté que Bonnie Kimball a laissé un lycéen prendre pour 7,16 € de nourriture, le 28 mars. Elle a dit à l’enfant (anonyme), qui fréquente l’école secondaire régionale de Mascoma Valley, qu’il devait le rembourser plus tard.

Bonnie a dit qu’elle a ensuite été licenciée par le vendeur du service de restauration d’entreprise Cafe Services, après que le repas a été donné sans être défrayé, selon le rapport.

Le service de restauration Cafe Services a déclaré plus tard qu’il avait offert de réembaucher Bonnie et de lui redonner son salaire, a rapporté Fox News.

Bonnie, cependant, a dit qu’elle n’était pas intéressée à revenir, disant qu’elle croyait qu’on lui avait seulement offert le poste parce que l’entreprise voulait garder son contrat avec le district scolaire.

Selon le chef du syndicat, le garçon qui a reçu le repas gratuitement a payé la facture le lendemain. Mais Bonnie a quand même été renvoyée.

« J’ai fait ce qu’on m’a dit de faire », a dit Bonnie, ajoutant que son directeur lui avait demandé de permettre aux élèves de prendre de la nourriture et de leur dire discrètement qu’ils devaient mettre de l’argent dans leur compte, le lendemain.

Bonnie a dit que le directeur s’inquiétait du renouvellement du contrat des services de café et qu’il ne voulait pas causer d’incident. Elle a dit que deux autres employés de la cantine de l’école secondaire avaient démissionné pour protester face à comment elle avait été traitée.

Et malgré la presse négative, le conseil de l’école a voté en faveur du maintien du service de restauration Cafe Services comme fournisseur d’aliments pour une autre année, lui accordant un contrat d’une valeur de 501 547 €.

« Ce fut ma vie pendant cinq ans. Je m’y rendais et je prenais soin d’autres familles », a dit Bonnie, ayant été citée dans le journal Valley News. « Ce n’est pas comme perdre seulement un membre de la famille, sois forte et passe à autre chose. »

Après l’histoire de Bonnie, le célèbre chef cuisinier Jose Andres est allé sur Twitter pour offrir un emploi à Bonnie dans son organisme à but non lucratif World Central Kitchen (un groupe de chefs cuisiniers créant des solutions intelligentes face à la faim et à la pauvreté).

« Le héros est Bonnie Kimball ! Si elle a besoin d’un nouvel emploi, nous avons des offres d’emploi à @thinkfoodgroup », a écrit Jose Andres.

Une femme prétend que l’école a jeté de la nourriture à la poubelle

Dans un autre incident survenu à la fin de l’année dernière, une femme de l’Alabama, États-Unis, a affirmé qu’une étudiante s’était vue se faire refuser le déjeuner parce qu’elle ne pouvait pas le payer. Le déjeuner a ensuite été jeté à la poubelle.

La femme, Laurie Brown, a déclaré que l’élève avait été envoyée à l’école secondaire Foley dans le comté de Baldwin après l’ouragan Michael, qui a frappé la région de Panhandle en Floride.

Sur Facebook, Laurie a écrit dans un post : « L’étudiante qui était derrière (qui a reçu le sandwich au poulet, des frites, une orange et un brevage) essayait de facturer son déjeuner sur son compte. Aie-je mentionné que c’était le premier jour de cette enfant à l’école secondaire Foley ? Quoi qu’il en soit, la dame de la cafétéria a commencé à dire à l’enfant qu’elle ne pouvait pas lui facturer son déjeuner. Ses mots étaient : ‘pas d’argent, pas de déjeuner’. Et puis toutes les choses qu’elle avait mise dans son plateau, le plateau complet avec un sandwich au poulet, des frites, une orange, et un breuvage, ONT ÉTÉ JETÉ DANS LA POUBELLE !! »

Le surintendant Eddie Tyler a fait une déclaration à ce sujet, disant qu’aucun enfant n’aura faim et que l’enfant avait bien été nourri. « Nous avons enquêté sur cette affaire rapportée à notre école, concernant le déjeuner d’une enfant ayant été jeté et puis ayant été nourri d’un sandwich. Par respect pour la vie privée de la famille, c’est tout ce que nous pouvons dire, c’est que l’enfant a été nourri et que la famille n’a aucun problème avec la façon dont le problème a été traité », a-t-il dit.

 

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