Archives : cette histoire a été mise à jour pour la dernière fois en juillet 2019.
Les enfants de la génération Z, ceux nés entre 1995 et 2019, ont grandi dans une société très différente de celle de leurs grands-parents.
La technologie moderne et le sens du « tout, tout de suite » dominent aussi bien dans les foyers que sur les lieux de travail et à l’école. Beaucoup d’enfants passent plus de temps devant l’écran qu’à s’amuser en famille. Moins de familles jouent à des jeux de société en apprenant les leçons de vie, sur les gains et les pertes, et passent de temps ensemble sur des projets en plein air, où l’on peut apprendre à faire des concessions mutuelles.
Il n’est donc pas surprenant que Lisa Roberson, une enseignante à la retraite de Wrens, dans l’État de Géorgie, aux États-Unis, ait écrit une lettre à son journal local, The Augusta Chronicle, pour exprimer sa frustration face à ce qu’elle considérait comme une cause de l’incapacité de certains enfants à réussir à l’école aujourd’hui. Sa lettre, publiée le 16 février 2017, défendait le système scolaire public, à qui l’on fait porter le blâme de tous les piètres résultats et bas standards qui marquent la vie académique d’un étudiant.
La lettre qu’elle a écrite s’adressait tout d’abord à ceux qui n’avaient jamais été dans une salle de classe, mais qui tentent de réparer le système d’éducation.
Deuxièmement, elle voulait que les parents sachent qu’en classe, beaucoup d’enfants manquent de savoir-vivre, font preuve de peu de respect et ne coopèrent pas bien. Elle a expliqué comment l’école doit, dans certains cas, fournir crayons et papier aux élèves en classe – en disant long sur les manquements des parents.
Elle a écrit : « Les enfants arrivent à l’école avec des chaussures qui coûtent plus cher que les vêtements de l’enseignant, mais ils n’ont ni crayon ni papier. Qui les fournit ? Les enseignants les fournissent souvent de leurs propres poches. »
L’enseignante souligne également que les problèmes dans les écoles peuvent être le résultat d’enseignants débordés qui font face aux manquements, à la fois des parents et des élèves. L’enseignante retraitée le souligne clairement dans sa lettre : « Lorsque vous regardez les écoles qui ‘échouent’, analysez les parents et les élèves. Les parents viennent-ils aux soirées de parents ? Parlent-ils régulièrement avec les enseignants ? S’assurent-ils que leurs enfants sont préparés en ayant le matériel nécessaire ? S’assurent-ils que leurs enfants font leurs devoirs ? »
Revenant sur le comportement des élèves en classe, Mme Roberson poursuit sa lettre en demandant aux parents s’ils connaissaient et vérifiaient les habitudes scolaires de leur enfant. « Ont-ils des numéros de téléphone qui fonctionnent ? Les élèves prennent-ils des notes en classe ? Font-ils leurs devoirs ? Les élèves écoutent-ils en classe ou sont-ils à l’origine des perturbations dans la classe », a-t-elle ajouté.
Elle a conclu sa lettre en déclarant que les enseignants et les écoles ne peuvent pas faire leur travail correctement à moins que les parents fassent eux-mêmes leur travail en élevant des enfants polis, respectueux et travaillants. Ce n’est que lorsque tout le monde prend ses responsabilités que les choses peuvent s’améliorer.
Elle a terminé avec un message destiné aux parents, en écrivant : « Lorsque vous considérez ces facteurs, vous verrez que ce ne sont pas les écoles qui échouent, mais les parents. Les enseignants ne peuvent pas faire à la fois leur propre travail et celui des parents. Tant que les parents ne feront pas le leur, rien ne s’améliorera ! »
Eh bien, comme vous pouvez l’imaginer, lorsque cette lettre a été partagée par un internaute sur les médias sociaux, elle a suscité des commentaires positifs et négatifs.
Un utilisateur de médias sociaux a soutenu l’enseignante en écrivant : « Absolument, les parents s’attendent à ce que les enseignants, les chauffeurs d’autobus, etc. éduquent leurs petits chéris. Ça commence à la maison, les parents doivent être des parents, et non des amis. » Entretemps, un autre internaute a plutôt pris la défense des parents en écrivant : « Et les professeurs doivent arrêter de juger les parents d’un enfant si vite sans connaître la situation. »
Tandis qu’un troisième écrivait : « Il y a de multiples facteurs qui façonnent la personnalité d’un enfant. Parents, enseignants, amis, émissions de télévision et Internet. Blâmer un seul des facteurs ne va pas. Nous devons travailler ensemble. »
Cette publication a été partagée plus d’un million de fois. En effet, il y a matière à réflexion.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.