Une nouvelle étude établit une corrélation entre l’augmentation des accidents cardiovasculaires graves chez les personnes de moins de 40 ans et le lancement de la campagne israélienne de vaccination contre le Covid‑19.
Publiés dans la revue Nature, les chercheurs ont utilisé les données des services médicaux d’urgence nationaux de 2019 à 2021 pour évaluer les appels d’urgence chez les jeunes de 16 à 39 ans en Israël « avec divers facteurs possibles incluant l’infection au Covid‑19 ou certains niveaux de vaccination ».
Entre janvier 2021 et mai 2021, ils ont constaté que les appels au SAMU ont augmenté de 25 % par rapport aux années 2019 et 2020. Israël, qui a principalement utilisé le vaccin à ARNm de Pfizer, a lancé son programme de vaccination contre le Covid‑19 fin décembre 2020.
« Le nombre d’appels d’urgence hebdomadaires étaient nettement associés aux taux des 1e et 2e doses de vaccin administrées à ce groupe d’âge, mais pas aux taux d’infection par le Covid‑19 », ont‑ils constaté. « Bien qu’ils ne puissent pas établir de relations de cause à effet, ces résultats soulèvent des inquiétudes quant aux effets secondaires cardiovasculaires graves non détectés induits par les vaccins et soulignent la relation de cause à effet déjà établie entre les vaccins et la myocardite, une cause fréquente d’arrêt cardiaque inattendu chez de jeunes individus. »
Les chercheurs recommandent que, lors de l’évaluation des effets secondaires possibles liés aux vaccins ou au Covid‑19, les responsables intègrent les données du SAMU et les données connexes pour identifier les nouvelles tendances sanitaires potentielles, telles que l’augmentation des appels au SAMU. Ils suggèrent ensuite que les responsables « enquêtent rapidement sur les causes sous‑jacentes probables ».
Une étude récente menée par des chercheurs suédois sur des populations finlandaises, danoises, suédoises et norvégiennes a montré que les inflammations cardiaques nécessitant des soins hospitaliers étaient plus fréquentes chez les personnes vaccinées contre le Covid‑19 que chez les non vaccinées.
« Ces cas supplémentaires chez les hommes âgés de 16 à 24 ans correspondent à un risque 5 fois plus élevé après l’administration du vaccin Comirnaty [Pfizer] et 15 fois plus élevé après l’administration du vaccin Spikevax [Moderna] par rapport aux non‑vaccinés », a déclaré la semaine dernière pour Epoch Times le Dr Rickard Ljung, professeur et médecin à l’Agence suédoise des produits médicaux, qui a participé à l’étude.
Son équipe a constaté que les taux de myocardite ou de péricardite étaient supérieurs à ceux observés dans un groupe non vacciné, de 38 pour 100 000 après l’administration de la deuxième dose des vaccins à ARNm.
L’équipe de recherche israélienne a déclaré dans son étude, publiée le 28 avril que « les avantages de la vaccination contre le Covid‑19 sont évidents, en particulier pour les populations présentant un risque élevé de contracter une forme grave de la maladie et potentiellement mortelle », comme les personnes âgées ou les personnes immunodéprimées. Cependant, ils ont noté qu’« il est important de mieux comprendre les risques possibles afin de minimiser les dommages potentiels ».
Au cours de leurs recherches, les scientifiques israéliens ont relevé plusieurs failles probables dans les systèmes permettant de remonter des événements indésirables, notamment un « manque de partialité [de ceux] qui se signalent ». Dans le système VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System) géré par le gouvernement fédéral américain, il y a à la fois eu des phénomènes de « sous‑déclaration et de sur‑déclaration », selon eux.
« L’étude israélienne, qui repose sur une collecte de données plus scrupuleuse, indique que certains des cas potentiellement pertinents n’ont pas fait l’objet d’une enquête approfondie », ont‑ils ajouté.
L’équipe s’est également intéressée sur la manière dont les symptômes de myocardite, une inflammation cardiaque, se présentaient.
« La myocardite est une maladie particulièrement trompeuse avec des manifestations rapportées [assez] diverses », ont‑ils noté. « Une vaste littérature met en évidence des cas asymptomatiques de myocardite, souvent sous‑diagnostiqués. »
Par ailleurs, « les lésions myocardiques et les myocardites sont fréquentes chez les patients atteints d’une infection par le Covid‑19 », pas seulement chez ceux qui ont été vaccinés, ont‑ils indiqué.
« Puisque les déploiements de vaccins contre le Covid‑19 ont souvent eu lieu dans un contexte d’infection communautaire au Covid‑19, il est difficile de déterminer si l’augmentation de l’incidence de la myocardite et des affections cardiovasculaires analogues … est provoquée par les infections au Covid‑19 ou induite par les vaccins contre le Covid‑19 », ont‑ils ajouté.
Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) et la plupart des agences sanitaires de par le monde ont affirmé que les avantages apportés par les vaccins Covid‑19 l’emportaient sur les risques. Selon les CDC, sur leur site Web, la plupart des patients qui ont développé une myocardite ou une péricardite et ont ensuite reçu des soins médicaux ont bien réagi aux traitements.
Les symptômes sont les suivants : douleurs thoraciques, essoufflement, impression de battements rapides ou de palpitations du cœur.
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