Une femme a accouché seule à l’hôpital au CHU de Caen

Par Ludovic Genin
19 septembre 2019 16:50 Mis à jour: 19 septembre 2019 16:50

Jeudi 12 septembre, une femme de 34 ans a accouché seule à la maternité du CHU de Caen Normandie. Vers 5 heures du matin, la jeune mère a senti les premières contractions mais personne n’a répondu à ses premiers appels. Dans un communiqué, diffusé ce mercredi, l’hôpital assure qu’il s’agit « d’un cas exceptionnel ».

« Je me tenais au lavabo. Mon bébé est tombé face contre le sol », raconte la jeune mère. Vers 5 heures du matin, elle a ressenti les premières contractions et a sonné plusieurs fois pour recevoir de l’aide. Elle s’est ensuite levée, a demandé de l’aide à une patiente dans la chambre à côté, qui a prévenu une sage-femme.

Le temps que le maïeuticien ne la rejoigne avec une chaise roulante (il s’agissait d’un homme), le bébé était déjà arrivé. « La sage-femme est arrivée. Quand il a vu ça, il a couru chercher des ciseaux pour couper le cordon. »

« La sage-femme a constaté que la jeune femme avait perdu les eaux. Son état évalué nécessitait son transfert vers la salle d’accouchement en fauteuil, mais ne conduisait en aucun cas à anticiper un accouchement immédiat » selon la direction du centre hospitalier.

L’hôpital évoque un cas exceptionnel et une naissance extrêmement rapide et imprévisible. « Son état évalué nécessitait son transfert vers la salle d’accouchement en fauteuil, mais ne conduisait en aucun cas à anticiper un accouchement immédiat », a expliqué le CHU.

Une enquête interne a cependant été ouverte afin d’éviter qu’une telle situation ne se reproduise. La mère et l’enfant se portent bien.

 

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.