Une femme achète une bague à 12 euros dans un marché aux puces et apprend 30 ans plus tard que c’est un diamant de 26 carats

27 mars 2019 17:42 Mis à jour: 5 avril 2019 10:17

Les marchés aux puces peuvent être d’excellents endroits pour trouver des aubaines sur tout, des bijoux aux meubles.

Cependant, pour une Britannique, un bijou de 10 livres (12 euros) s’est avéré être plus qu’une simple découverte !

Cela faisait plus de 30 ans que cette femme anonyme avait acheté une jolie bague dans un ensemble de bibelots et autres bijoux de fantaisie lors de ce qu’elle a décrit comme un « vide grenier » au West Middlesex Hospital à Londres. À l’époque, elle pensait qu’il s’agissait d’une belle bague, mais elle ne pensait pas que le bijou était assez brillant pour être un vrai diamant. Il était également monté sur une monture « sale ».

Le diamant blanc de 26,27 carats en forme de coussin en vente aux enchères de Sotheby’s à Londres devait rapporter l’équivalent d’environ 405 000 euros aux enchères 30 ans après que sa propriétaire l’a payé 10 livres sterling (12 euros) lors d’un vide-grenier, pensant que c’était un bijou fantaisie. (©Getty Images | JUSTIN TALLIS/AFP)
©Getty Images | JUSTIN TALLIS/AFP

Cependant, trois décennies après l’achat initial, un bijoutier a jeté un coup d’œil à la bague et a soupçonné qu’elle valait plus cher qu’on le croyait. À la suite de sa suggestion, la dame l’emmena chez Sotheby’s pour être évaluée et apprit qu’une bague qu’elle avait portée presque tous les jours de sa vie pour les courses et les corvées quotidiennes valait en fait des centaines de milliers d’euros !

La bague, qui a finalement été remise à l’Institut gemmologique d’Amérique pour vérifier son âge, s’est avérée être un diamant de 26 carats taillé dans le style du XIXe siècle. On pense que ce diamant appartenait soit à la royauté, soit à quelqu’un d’incroyablement riche, car les diamants étaient encore relativement rares dans les années 1800 lorsque les bijoux ont initialement été forgés.

À l’époque où la bague a été fabriquée, la taille des diamants les empêchait d’étinceler autant qu’aujourd’hui, c’est pourquoi la dame et le vendeur original au marché aux puces avaient pensé que ce n’était pas une vraie pierre précieuse.

« Avec une coupe à l’ancienne, une forme de coussin antique, la lumière ne se reflète pas autant qu’elle le ferait si elle avait été taillée récemment », explique Jessica Wyndham, qui est à la tête du département des bijoux de Sotheby’s. Apparemment, à cette époque, on taillait le diamant suivant la forme naturelle de la pierre pour maximiser le poids en carats, alors que la taille moderne vise à maximiser l’éclat.

Mme Wyndham a dit à CNN : « Ça n’aurait pas ressemblé à ceci. L’argenterie était ternie et il y avait probablement de la saleté. Ces diamants étaient faits pour resplendir à la lumière des bougies, pas pour notre lumière artificielle blanche, donc il s’agissait d’essayer de faire ressortir son éclat. »

Mme Wyndham a expliqué qu’il y a eu pas mal de ventes de vide-grenier au fil des années « mais qu’ils n’ont pas d’histoire de collection d’antiquités ».

Elle a ajouté : « C’est une aubaine unique, une découverte incroyable. »

(Public domain)

Selon le CNN, c’est arrivé dans le passé où des trésors inattendus ont été découverts. Par exemple, un bol en céramique acheté en 2013 pour 3 euros a été vendu pour l’équivalent de presque 2 millions d’euros lors d’une vente aux enchères à New York.

Bien sûr, le diamant est bien réel. Avec sa taille de 26 carats, la bague a fini par remporter une enchère finale de 753 000 euros chez Sotheby’s, soit le double de sa valeur initiale.

CNN Fashion rapporte que les experts pensent que la bague est susceptible d’être retaillée d’une manière moderne, ce qui lui donnera beaucoup plus d’éclat et, en fin de compte, obtiendra une offre encore plus élevée à long terme.

Quant à la femme qui a porté la bague pendant des années ? Elle n’en avait aucune idée !

©Getty Images | FABRICE COFFRINI/AFP

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