Une jeune femme avec une jambe artificielle garait souvent sa voiture sur une place réservée aux handicapés, facile d’accès et à proximité de son travail. Un jour, elle a trouvé une note anonyme sur son pare-brise disant qu’elle « devrait avoir honte ! » Elle a dit qu’elle se sentait « flattée ».
Natasha Hope-Simpson essaie habituellement de se garer dans une place de stationnement accessible sur la rue Morris, juste en face de son lieu de travail. Elle avait perdu sa jambe à partir du genou après avoir été écrasée par un chauffard en délit de fuite en 2013.
En la regardant, cependant, on pourrait facilement ne pas voir son handicap, car elle fait un très grand effort pour marcher normalement.
Ancienne étudiante en art, diplômée du NSCAD Art College à Halifax, au Canada, Natasha a également conçu sa propre prothèse (très élégante) « art à porter » en utilisant la technologie de l’impression 3D.
Pourtant, un jour, alors qu’elle retournait à sa voiture, elle a été étonnée de trouver une note anonyme sur son pare-brise, tapée en majuscules, avec un texte en rouge souligné et rempli d’indignation. La note contenait une accusation surprenante et se terminait par : « TU DEVRAIS AVOIR HONTE DE TOI-MÊME ! »
Elle a dit à la CBC ce qu’elle avait trouvé : « Un mot de quelqu’un qui disait m’avoir filmée sortant de la voiture, que je n’étais pas handicapée, que je devrais avoir honte et qu’ils allaient envoyer ma plaque à la police si je me garais de nouveau là. »
Peut-être que l’accusateur de Natasha n’avait pas vu son étiquette d’handicapée accrochée au rétroviseur.
La note incendiaire a par la suite été affichée sur Twitter
Natasha was a little flattered that this concerned #Dalhousie employee didn’t notice her leg prosthetic. #citizencop pic.twitter.com/nStw3YS7Mh
— Gregor Ash (@Gregor_Ash) 8 avril 2015
Cette note est inacceptable, selon Tova Sherman, qui défend les personnes handicapées. C’est ce qu’elle a dit à CBC/Radio-Canada : « Ça ne nous regarde pas s’ils sortent de la voiture en courant ou en rampant. Un bon exemple est celui des personnes qui vivent avec la fibromyalgie – la douleur chronique – elle est épisodique, c’est-à-dire que ça va et ça vient. »
Elle a expliqué qu’une personne atteinte de fibromyalgie peut se sentir bien un jour, alors qu’« elle ne peut même pas lever les bras le lendemain ».
Pendant ce temps, Natasha, malgré son choc initial, a pris la lettre incendiaire avec bonne humeur et a offert une réponse fraîche : « Je suis flattée parce que j’ai travaillé dur pour que ça ait l’air naturel. »
Quant à l’identité de la personne qui a laissé la note anonyme et qui est supposée l’avoir filmée, Natasha dit qu’elle n’en a aucune idée.
Regardez une vidéo de Natasha et de sa prothèse « d’art à porter » :
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