Une Indienne de 44 ans a appris le 29 novembre 2024 qu’elle vivait avec des ciseaux chirurgicaux oubliés dans son abdomen depuis deux ans déjà, depuis sa dernière opération.
On appelle ça être « dure au mal ». En février 2022, Kamla Bai, une Indienne de 44 ans, est opérée avec succès d’un cancer des ovaires, ce qui lui a permis de vaincre la maladie. Mais bien que cette dernière ait été chassée, cette maman de deux enfants souffrait depuis l’intervention chirurgicale d’étranges douleurs à l’abdomen. Elle s’en est plainte pendant deux ans et demi.
Les traitements antidouleurs s’enchaînent… rien n’y fait, la douleur était toujours aussi intense. Mais en réalisant un scanner le 29 novembre dernier, elle a enfin compris ce qui la faisait tant souffrir. Point de nouvelle maladie… seulement une énorme paire de ciseaux chirurgicaux dans son ventre.
Selon le Daily Mail, le chirurgien qui l’avait opéré il y a deux ans l’a tout simplement « oublié ». Fort heureusement pour la patiente, le corps étranger a pu être retiré sans complications.
Une négligence peu fréquente
Bien que Kamla Bai ait résisté tant bien que mal à cette incroyable bourde pendant si longtemps, ces ciseaux auraient pu entraîner des hémorragies internes, des nécroses, des infections, des septicémies et la mort.
La quadragénaire ainsi que sa famille envisagent sérieusement d’intenter une action en justice afin que l’équipe médical responsable puisse répondre de cette grave erreur.
Selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine, ce type d’accident se produirait davantage lors d’interventions chirurgicales d’urgence, comme les appendicectomies ou les traumatismes, où les médecins sont sous une pression plus forte, que lors d’interventions chirurgicales de routine.
Ils seraient 1000 patients dans le monde à avoir souffert d’une telle négligence au cours d’une intervention chirurgicale de l’abdomen et du thorax, selon L’Indépendant.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.