En 2013, Rachel Lapierre, âgée de 55 ans a gagné 1000 $ (650 euros) à vie en jouant à la loterie du Québec au Canada.
Si vous gagniez 1000 $ par semaine à vie, comment le dépenseriez-vous ?
Peut-être que vous paierez vos factures ou achèterez une nouvelle maison. Si vous vous sentez un peu généreux, vous pourriez même envisager de donner une partie de vos gains à un membre de votre famille ou à un ami.
Plutôt que de dépenser sa nouvelle fortune pour elle ou sa famille, elle a décidé de mettre l’argent qu’elle recevait chaque semaine dans son entreprise.
Son entreprise ? Le Book Humanitaire, une œuvre de charité qu’elle avait commencée avant de gagner à la loterie, afin d’aider les gens de sa communauté de Saint-Jérôme au Québec.
« L’argent, c’est de l’argent », a-t-elle dit à la BBC News dans une interview vidéo. « Quand tu nais, tu n’as rien, et quand tu pars, tu n’as rien d’autre que tes souvenirs. Nous partons avec ce que nous avons fait ici dans la vie. »
Sa vie avant de devenir une gagnante à la loterie
Avant de gagner 1000 $ par semaine à vie, Mme Lapierre avait été couronnée Miss Québec au début des années 1980. Au cours d’une tournée publicitaire à travers le Canada, elle a eu l’idée de fonder sa propre école de mannequins.
« Diriger ma propre entreprise m’a appris la comptabilité et la façon de gérer les employés », a-t-elle souligné à la BBC News en octobre 2017.
Cependant, quelques années après l’ouverture de l’école, elle l’a fermée pour élever sa famille et se consacrer au bénévolat. Elle s’est rendue en Inde, à Haïti et au Sénégal avec diverses organisations humanitaires pour venir en aide aux personnes dans le besoin.
Une passion pour aider les autres
Ce sont ces voyages qui l’ont motivée à créer sa propre organisation à but non lucratif pour venir en aide aux gens dans sa communauté – c’est ainsi qu’est né Le Book Humanitaire.
Deux mois après avoir gagné à la loterie, elle a quitté son emploi d’infirmière et a concentré son attention sur Le Book Humanitaire. L’allocation de 1000 $ par semaine lui permettait de payer diverses dépenses administratives.
Son organisation fait la promotion des bonnes actions, ce qui, selon elle, peut aller du bavardage avec quelqu’un qui se sent seul jusqu’à l’achat d’un nouveau vélo pour un enfant.
« Disons que vous avez des vêtements à donner. Nous vous mettrons en contact avec une famille qui a besoin de ces vêtements et vous pourrez aller leur donner vous-même », a dit Mme Lapierre. « Il ne s’agit pas seulement de choses matérielles. Vous pourriez par exemple transporter en voiture un patient cancéreux à un rendez-vous chez le médecin. »
En 2017, Mme Lapierre et son équipe de 10 bénévoles ont aidé à orchestrer 15 000 « actions directes » à travers le Québec.
Sur la page Facebook de l’entreprise, les gens dans la communauté peuvent demander de l’aide et offrir leurs services à une personne dans le besoin.
« Je pense que le bonheur vient du cœur. C’est bien d’avoir une nouvelle maison ou une nouvelle voiture », dit-elle. « Ça peut être amusant, mais vous n’avez pas besoin de ça pour être heureux. »
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