Une femme morte brûlée vive par son compagnon à Mérignac: « beaucoup d’émotion »

Par Epoch Times avec AFP
5 mai 2021 09:50 Mis à jour: 10 mai 2021 06:40

Une femme âgée de 31 ans, mère de trois enfants, est morte après avoir été brûlée vive par son mari, mardi  après-midi à Mérignac (Gironde), a-t-on appris mercredi de source policière et auprès du parquet.

Vers 18H10, en pleine rue, l’homme, poursuivant la jeune femme, lui a tiré plusieurs coups de feu dans les jambes jusqu’à ce qu’elle s’effondre. Il l’a ensuite aspergée d’un liquide inflammable alors qu’elle était encore en vie et l’a immolée par le feu, selon la même source.

Le pavillon où vivait la victime a été partiellement incendié dans des circonstances qui n’ont pas été précisées.

Âgé de 44 ans, selon la police, l’auteur des faits a été interpellé environ une demi-heure plus tard par des policiers de la BAC (Brigade anti-criminalité), dans la commune limitrophe de Pessac. Il « était porteur d’un fusil de calibre 12, d’un pistolet à gaz et d’une ceinture de cartouches », selon le parquet de Bordeaux.

Le parque de Bordeaux saisi

Le parquet de Bordeaux a confirmé mercredi qu’un homme de 45 ans, Mounir B., a été placé en garde à vue selon Le Parisien. Elle a été confiée à la direction départementale de la Sécurité publique, selon un communiqué.

« Le mis en cause était défavorablement connu des services de police et de l’autorité judiciaire », a ajouté la procureure de la République Frédérique Porterie. « Séparée de la victime, il a notamment été condamné le 25 juin 2000 par le tribunal correctionnel de Bordeaux à une peine de 18 mois de prison dont neuf mois assortis d’un sursis probatoire pendant deux ans ».

Selon le maire de Mérignac, Alain Anziani, ce drame, intervenu dans un quartier plutôt bourgeois et résidentiel, a suscité « beaucoup d’émotion » dans cette commune de la banlieue proche de Bordeaux. Une cellule psychologique a été mise en place afin d’accueillir les personnes ayant assisté à la scène.

«Elle savait ce qui allait lui arriver»

Les trois enfants de la victime, âgés de trois, sept et 11 ans, qui vivaient habituellement chez celle-ci, « ne se trouvaient pas au domicile au moment des faits selon les éléments en notre possession », a indiqué le parquet, précisant qu’ils ont « fait l’objet d’une prise en charge psychologique par le Samu ».

Interviewée par Le Parisien, la meilleure amie de la victime est révoltée: « Chahinez savait ce qui allait lui arriver. Elle nous l’avait dit en nous suppliant de nous occuper de ses enfants lorsque ce jour arriverait. Pourquoi personne n’a rien fait pour empêcher cet homme de lui faire du mal et de lui ôter la vie ? »

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