Une femme s’accroupit au-dessus de son bébé de 3 jours alors que son mari la frappe au visage et à la tête

15 mai 2019 02:34 Mis à jour: 11 juillet 2019 00:11

Un homme a été arrêté au Royaume-Uni après avoir battu sa femme à la suite d’une dispute, alors qu’elle était accroupie au-dessus de son bébé de 3 jours pour le protéger. La mère encourage maintenant d’autres personnes à signaler la violence familiale aux autorités.

Trois jours seulement après avoir donné naissance à sa fille, Kerry Armstrong a été battue par son mari, Gary Peoples, qui a ensuite continué à brutaliser la jeune fille de Kerry, âgée de 13 ans, a déclaré BelFastLive.

La fille aînée de Kerry, issue d’un précédent mariage, est entrée dans la pièce alors que sa mère se faisait frapper. Gary l’a alors saisie et l’a poussée contre le mur.

Le procureur a dit au juge que Gary Peoples avait d’abord empêché Kerry de quitter la maison, mais qu’elle s’était échappée et s’était rendue en voiture chez sa mère. Son frère a informé la police de l’agression.

L’incident s’est produit le 2 octobre 2017. Kerry, une responsable de garderie à East Belfast (une circonscription parlementaire de la Chambre des communes du Royaume-Uni), a dit à BelFastLive qu’elle ne pourrait jamais pardonner à Gary de l’avoir brutalisée, la laissant avec deux yeux au beurre noir, de l’enflure et des contusions sur d’autres parties de son visage, et d’avoir dû protéger sa petite fille avec son propre corps.

Gary, âgé de 40 ans, a plaidé coupable et a été emprisonné pendant 20 mois. Depuis lors, Kerry encourage les victimes de violence familiale à signaler leurs cas aux autorités et se dit reconnaissante que le système judiciaire lui rende justice.

« Cela fait longtemps que cela ne s’est pas produit et il a été difficile d’en arriver là », a déclaré Kelly à BelFastLive, après l’arrestation de Gary.

« Parfois, je pensais tout simplement abandonner, mais j’étais déterminée à le faire au nom d’autres femmes qui ont souffert et qui souffrent encore des effets de la violence familiale », a-t-elle dit.

Elle a remercié l’organisme Women’s Aid, organisme qui lutte contre la violence familiale. « Sans leur aide et leurs conseils et sans l’aide d’autres victimes de violence familiale que j’ai pu rencontrer et avec lesquelles je me suis liée d’amitié, je n’aurais pas pu aller jusqu’au bout », a-t-elle dit.

L’avocat de la défense a déclaré qu’il n’y avait aucune trace de violence familale antérieure entre le couple et que la violence avait ébranlé leur relation.

Il a dit que Gary n’avait pas vu sa fille de 18 mois depuis l’incident et qu’il éprouvait « des remords » et avait « honte ».

Il y a eu une très courte histoire d’amour avant leur mariage. Les deux parties ont ensuite eu à conjuguer avec leurs propres enfants et ceux issus de leurs relations antérieures », a déclaré l’avocat de la défense.

« C’est l’enchevêtrement des deux familles qui a soulevé des difficultés à propos des relations entre les enfants respectifs et les beaux-enfants », a-t-il dit.

Il a dit qu’il s’agissait d’un incident « pas conforme à son comportement habituel » et que Gary devra porter ce fardeau toute sa vie.

« Les tensions étaient parfois vives et l’accusé a tout refoulé. Il n’a pas géré les choses comme il le fallait et il a craqué », a-t-il dit.

Le juge McCaffrey a décrit l’impact de l’agression sur la mère et l’enfant comme étant « odieux ».

« Il faut faire passer le message que les personnes qui commettent de tels crimes seront sanctionnées à la mesure de leurs infractions », a-t-elle dit.

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