Une femme trouve un moineau blessé dans la rue, l’élève et lui attribue le mérite de lui avoir sauvé la vie

Par Epoch Times
25 août 2021 22:34 Mis à jour: 25 août 2021 22:37

Alors que la pandémie a fait déprimer de nombreuses personnes enfermées chez elles, Maria Bertrand a été sauvée de ses heures les plus sombres par un improbable ami à plumes.

L’actrice montréalaise, qui vit aujourd’hui à Los Angeles, n’a pas connu la meilleure année qui soit : son couple s’est brisé, son chien est décédé, puis les confinements ont mis fin à son activité.

« Je n’arrêtais pas de me dire : tout ce dont j’ai besoin, c’est d’un miracle », a-t-elle confié à The Epoch Times. « Je sais que cela semble fou, mais je suis convaincue que ma chienne Moone m’a amené Happy parce qu’elle savait qu’elle était mourante et que je ne pourrais pas supporter de la perdre à ce moment-là. »

« La seule fois où je quittais la maison, c’était pour aller faire des courses ou pour mon jogging quotidien vers 10 heures du matin. »

« J’ai tourné au coin de la rue et j’ai vu un oiseau qui picorait ce que je pensais être un crabe. En m’approchant, j’ai réalisé que c’était un oisillon que l’oiseau adulte attaquait. »

(Avec l’aimable autorisation de @happythesparrow)

Le moineau sans plume avait des plaies sur la tête et un bec déformé. Maria l’a emmené chez un vétérinaire, et après être partie, a reçu un appel disant qu’il devait être euthanasié.

« J’y suis retournée en 45 minutes et je l’ai récupéré », a-t-elle dit. « Je ne pouvais pas les laisser euthanasier un oiseau qui voulait vivre. Il criait toujours pour avoir de la nourriture et il était assez fougueux pour une toute petite chose. »

N’ayant rien d’autre dans sa vie, ne voulant même pas se lever le matin, Maria a trouvé une raison de vivre.

« Happy a littéralement sauvé ma santé mentale pendant ma période la plus sombre. J’avais vraiment l’impression de n’avoir plus rien et de n’avoir aucun but… sauf celui de nourrir ce tout petit être qui dépendait de moi », a-t-elle déclaré.

Les moineaux sauvages ne sont pas originaires de la Californie, et il était donc légal pour elle de garder l’oiseau.

(Avec l’aimable autorisation de @happythesparrow)
(Avec l’aimable autorisation de @happythesparrow)

Elle l’a appelé « Happy », parce que son bec déformé donne toujours l’impression qu’il sourit.

Elle a été étonnée par la gamme d’émotions qu’il montrait.

L’oiseau adore manger, dit-elle, et est toujours curieux de rencontrer les nouveaux amis qui viennent lui rendre visite.

Happy manifeste parfois son mécontentement ; Maria doit parfois tailler son bec déformé. « Si je mets trop de temps à le faire, il se met vraiment en colère contre moi », a-t-elle déclaré dans une vidéo.

« Il vole dans tous les sens et fait genre ‘piou-piou-piou !’, me réprimandant littéralement ! »

Elle dit qu’elle a commencé à enregistrer ses interactions avec Happy en vidéo, en l’appelant par son nom, qu’il reconnaît, et qu’il vole depuis une autre pièce de la maison pour se poser sur son épaule.

Happy a même construit un nid dans la maison et se met lui-même au lit chaque soir, ce qui est adorable.

Les vidéos étonnantes de Happy et Maria ont été publiées sur sa page Instagram, où elles font la joie de dizaines de milliers de followers.

Bien au-delà, ce petit oiseau au bec déformé est apparu au moment où elle avait le plus besoin d’un ami.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.