« Une folle furieuse »: Trump commente une vidéo montrant la députée démocrate Rashida Tlaib en furie

Par Charlotte Cuthberson
24 juillet 2019 14:22 Mis à jour: 24 juillet 2019 14:23

Le président Donald Trump s’en est pris à la représentante démocrate  Rashida Tlaib le 23 juillet, mentionnant une vidéo récemment réapparue montrant Tlaib en train de hurler pendant un de ses discours.

Alors que les agents de sécurité commencent à escorter les personnalités et le public, la démocrate leur saute dessus et crie sur eux. À un moment donné, elle crie : « Vous êtes fous ! » La vidéo a été enregistrée lors d’un discours que Trump a prononcé au Cobo Center de Detroit le 8 août 2016, du temps où il était candidat.

Rashida Tlaib était l’une des 14 manifestants qui ont fini par être expulsés du discours de campagne, d’après le site MLive. À la fin du discours, qui a duré près de 60 minutes, les participants ont fait une standing ovation à Trump.

Trump a dit mardi qu’il avait visionné la vidéo circulant récemment.

« J’ai regardé cette vidéo de Tlaib ce matin. C’est impossible qu’elle défende les valeurs des gens du Michigan… Elle est vicieuse, elle est comme une folle furieuse. Elle hurle comme une folle à l’un de nos rassemblements« , a-t-il dit au sujet du législateur. « Ce n’est pas une personne saine d’esprit, mes amis. Quand vous regardez ça, vous comprenez à quoi nous sommes confrontés. »

« Les démocrates, je suppose, sont obligés de la prendre dans leurs bras. Je l’appelle AOC (Alexandria Ocasio-Cortez, une démocrate médiatisée ndlr) au carré », a-t-il ajouté.

Lors d’un événement à Turning Point USA, Donald Trump a également évoqué plusieurs représentants du parti démocrate au cours de son discours. Rashida Tlaib, Alexandria Ocasio-Cortez, Ilhan Omar, et Ayanna Pressley, formant un groupe connu sous le nom de « Squad ».

Rashida Tlaib s’est jurée de destituer Trump. Quelques heures après avoir prêté serment plus tôt cette année, elle a déclaré à ses partisans : « On va aller là-dedans et on va mettre en accusation cet enc**** de sa mère. »

Dans un discours prononcé lors de la convention de la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP) à Détroit le 22 juillet, Mme. Tlaib a déclaré : « Je n’irai nulle part tant que je n’aurai pas destitué ce président. »

« Regardez la politique [démocrate], ils veulent des frontières ouvertes, ce qui veut dire crime, ce qui veut dire drogue, drogue et trafic d’êtres humains », a déclaré pour sa part le président américain, précisant qu’il existe un « trafic de femmes », chose qui n’a jamais été vue auparavant.

« Les femmes, surtout les femmes, font l’objet d’un trafic », a dit Trump. « Ça n’a jamais été comme ça avant. »

« Nous n’arrivons pas à obtenir le moindre dollar des démocrates pour ce qui est nécessaire au niveau de la gestion de la frontière, surtout pour le mur », a-t-il ajouté.

Cette semaine, Rashida Tlaib a fait référence à un éditorial qu’elle a publié dans le Detroit Free Press en 2016 après avoir perturbé le discours de Trump.

Expulsée

« Les titres qui m’ont traversé l’esprit étaient : Américaine, mère, musulmane, arabo-américaine et femme. En pensant à mes identités, j’avais de plus en plus l’impression qu’affronter Trump était l’acte le plus patriotique et le plus courageux que je pouvais accomplir », a-t-elle écrit à l’époque.

Rashida Tlaib (D-Mich.) témoigne lors d’une audition de la Chambre devant le Comité de surveillance et de réforme, à Washington, le 12 juillet 2019. (Charlotte Cuthbertson/The Epoch Times)

« J’ai entendu des critiques dire que c’était indigne d’un ancien législateur d’État. Je crois qu’il est indigne d’un Américain de ne pas tenir tête à la rhétorique et aux tactiques haineuses de Trump. »

Rashida a dit qu’elle avait peur de faire ce qu’elle faisait, mais qu’elle avait trouvé la force de se lever et de commencer à crier.

J’ai dit à Trump que « nos enfants méritent mieux » et je lui ai demandé de « donner un meilleur exemple à nos enfants. Je l’ai supplié de lire la Constitution des États-Unis « , a-t-elle écrit. « Puis j’ai été attrapée par plusieurs agents de sécurité qui m’ont physiquement emmenée à la sortie pendant que je continuais à exprimer mes inquiétudes. »

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