Chef du service politique de France 24, Roselyne Febvre n’a pas mâché ses mots lorsqu’elle s’est exprimée au sujet des Gilets jaunes dans l’émission Politique diffusée le 28 février.
Jeudi dernier, Roselyne Febvre a eu des mots très durs pour évoquer les Gilets jaunes au cours de l’émission Politique qu’elle présente chaque semaine sur France 24.
Consacrée au mouvement des Gilets jaunes, le programme diffusé le 28 février réunissait plusieurs invités tels que Jean-Marie Colombani – éditorialiste de l’émission et directeur de la version française de slate.fr –, Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop, Virginie Le Guay, journaliste et chef-adjoint du service politique de Paris-Match ou Roland Cayrol – directeur de recherche associé au Cevipof.
« Tout ce qu’il y a de pire chez l’homme »
C’est en des termes pour le moins engagés que Mme Febvre a choisi d’introduire le débat auprès de ses invités :
« Alors le mouvement des gilets jaunes est-il en train d’agoniser et surtout de se vider de sa substance initiale ? Ce mouvement avait démarré sur un ras-le-bol fiscal, il s’est très vite transformé en colère sociale et en affrontements violents, laissant un pouvoir tétanisé obligé d’écouter et de réagir. »
« Les annonces d’un grand débat ont petit à petit apaisé les esprits. Cet effet défouloir va-t-il être payant ? Les Français se sont exprimés, ils en avaient visiblement très envie et grand besoin », poursuit la journaliste.
« Des Gilets jaunes, il ne persiste dans le fond qu’une colère brute parfois irrationnelle, d’où a émergé un goût pour la violence, l’antisémitisme, le racisme, le complotisme, bref tout ce qu’il y a de pire chez l’homme ; peut-on encore parler d’un mouvement des Gilets jaunes ? »
« Les gilets jaunes sont tout ce qu’il y’a de pire chez l’homme (…) une écurie de branquignoles… »
On avait la haine de classe, voici les insultes ! Merci @RoselyneFebvre pour élever le débat !Mais pourquoi les Français n’ont plus confiance dans les journalistes ?! pic.twitter.com/R2GuxIjuQ8
— Critique de la Raison Européenne (@CRE_SciencesPo) March 4, 2019
« Que pèsent ces 50 000 ou 60 000 personnes ? »
Après avoir interrogé Frédéric Dabi sur l’évolution du soutien des Français envers les manifestants, Roselyne Febvre n’a pas hésité à injurier les membres du mouvement :
« Oui mais c’est quoi aujourd’hui ce mouvement, qu’est-ce qu’il est devenu ? Est-ce que c’est, dans le fond, devenu une espèce d’écurie de branquignols ? »
Surpris par les déclarations de la présentatrice, son interlocuteur lui coupe alors la parole et affirme que le mouvement ne peut se comparer aux mobilisations sociales organisées en France au cours des années précédentes.
« Quantitativement il y a peu de monde. Que pèsent ces 50 000 ou 60 000 personnes en face d’un mouvement ancien comme celui qui a manifesté quelques samedis contre la réforme des retraites de Fillon et Sarkozy en 2010. Il y avait plusieurs millions de personnes dans la rue », a expliqué M. Dabi.
Jean-Marie Colombani évoquera ensuite « la complicité » des Gilets jaunes qui « continuent de manifester en faisant semblant de ne pas voir qu’il y a des gens qui sont là pour la violence […] des gens qui ont des slogans antisémites et ainsi de suite ».
« C’est insupportable, c’est une hypocrisie monstrueuse », conclut l’ancien directeur du journal Le Monde.
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