Au cours de l’actuelle pandémie mondiale causée par le virus, les responsables gouvernementaux et les gérants de magasins ont imploré la population pour qu’elle apprenne à faire ses achats de manière responsable et sans thésaurisation. Une mère de 16 enfants a cependant été sévèrement critiquée lorsqu’elle a fait ses courses. Elle a utilisé Facebook pour sensibiliser les internautes à cette question : vous ne pouvez pas toujours connaître l’histoire d’une personne lorsque vous regardez le contenu de son panier de provisions.
Maman Jeni Bonell vit à Toowoomba, en Australie, où elle élève une grande et belle famille de 16 enfants. Elle raconte régulièrement les épreuves (et les victoires) qu’elle a traversées pour nourrir ses enfants et entretenir leur esprit. Cependant, lorsque les épiceries ont commencé à manquer de produits de première nécessité à cause de la quarantaine et que de nombreux achats de la population ont été effectués dans la panique, Jeni Bonell s’est retrouvée confrontée à une toute nouvelle série de difficultés.
Dans un message sur Facebook, elle a raconté qu’elle était sortie faire des courses pour sa famille lorsqu’une femme derrière elle a fait un commentaire sarcastique sur la quantité de papier toilette qu’elle achetait. Voici son message :
« Non, Madame, vous ne pouvez pas rester derrière moi dans la file d’attente pour passer à la caisse, avec votre voix sarcastique et votre front plissé, pour me dire à voix haute, ‘Eh bien, voilà que le papier toilette s’en va maintenant…' »
Elle a ensuite expliqué qu’avec une famille nombreuse, elle doit incontestablement acheter davantage de produits, et que le papier toilette en fait partie. Et elle a ajouté qu’elle n’accumulait pas de réserves pour que sa famille puisse en avoir pendant un an, comme certains le faisaient, mais qu’elle essayait simplement de s’assurer qu’il y en avait suffisamment pour permettre à sa famille composée de 18 personnes de ne pas manquer de provisions avant son prochain passage au magasin.
« Je ne vais pas m’excuser pour avoir acheté du papier toilette à ma famille qui est sans doute beaucoup plus grande que la vôtre. Et je ne vous laisserai pas me culpabiliser un tant soit peu à ce sujet. Peut-être qu’une profonde respiration pourrait vous aider, ou bien essayez de sourire », a-t-elle poursuivi.
Dans une interview accordée à News.com Australia, elle a expliqué qu’elle ne voulait pas laisser les autres se priver des produits dont ils avaient besoin, mais qu’elle ne voulait pas non plus avoir honte de prendre ce dont elle avait besoin pour sa famille, car elle devait s’approvisionner chaque semaine en quantités plus importantes que la moyenne des autres ménages.
« Je suis vraiment triste de voir que tant de gens ne puissent pas trouver leurs produits de base », a-t-elle déclaré. « Et c’est injuste que les gens soient jugés quand ils vont à l’épicerie. »
« J’encourage tout le monde à ne pas paniquer, mais plutôt à être gentil avec les autres et à partager les produits disponibles. Luttons contre le virus, pas les uns contre les autres. »
Dans les semaines qui ont suivi ce premier scandale, Mme Bonell a expliqué qu’elle a dû surmonter d’autres difficultés, notamment les nouvelles limites imposées sur les achats des familles à l’épicerie des produits alimentaires, des produits laitiers et des articles ménagers.
Mais elle est restée positive pendant tout ce temps. Et son premier message a attiré l’attention des médias et d’autres grandes familles, qui ont pu compatir avec elle et partager leurs propres difficultés à être jugées comme des « acheteurs en panique ».
Son conseil à tous sur la question est pourtant simple.
« Arrêtons ça les amis, et souvenons-nous que nous vivons tous ensemble sur cette planète. Soyons plutôt amis », a-t-elle déclaré.
Le saviez-vous ?
Epoch Times est un média indépendant. Il est différent des autres organisations médiatiques, car nous ne sommes influencés par aucun gouvernement, entreprise ou parti politique. Notre objectif est d’apporter à nos lecteurs des informations factuelles et précises, en étant responsables envers notre public. Nous n’avons pas d’autres agendas que d’informer nos lecteurs et les laisser se faire leur propre opinion, en utilisant nos principes de vérité et de tradition comme guide dans notre travail.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.