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Une mère déclare que sa fille a été « endoctrinée » sur son identité LGBTQ dans une école californienne

« Je me suis sentie très, très petite en tant que parent. Je n'étais au courant de rien »
décembre 20, 2021 9:47, Last Updated: décembre 20, 2021 9:47
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Dans un collège à Salinas, Californie, des enseignants ont déguisé le nom d’associations d’élèves AGH (alliance gay et hétéro) en appellations neutres. Les parents outrés ont décidé de faire valoir leurs inquiétudes lors d’un conseil d’administration.

Une AGH, acronyme de « alliance gay et hétéro », est un type d’association dirigée par les élèves, que l’on rencontre principalement dans les lycées et les universités d’Amérique du Nord. Le but d’une AGH est de procurer un environnement sûr et un soutien pour les jeunes lesbiennes, gays, bisexuels ou transgenres (et accessoirement les hétéros).

Selon les allégations de Jessica Konen, le personnel de l’école a endoctriné sa fille, alors âgée de 12 ans, dans une association LGBTQ déguisée en « club de l’égalité ». Elle a déclaré à Epoch Times qu’elle prévoyait de s’exprimer lors de la réunion du 15 décembre au Spreckels Union School District (SUSD) lors de la période des débats ouverts.

Lors d’une conférence à guichets fermés de la California Teachers Association qui s’est tenue à Palm Springs, en Californie, du 29 au 31 octobre, deux enseignants de la Buena Vista Middle School de Salinas ont été enregistrés à leur insu en train d’entraîner d’autres enseignants à dissimuler la nature des organisations LGTBQ. L’événement de la CTA était intitulé « Conférence de 2021 sur la question LGBTQ+. Au-delà du binaire : identité et imagination des possibilités ».

Les deux enseignants animaient un atelier intitulé « Comment gérer une AGH dans les communautés conservatrices ». Ils y décrivaient les obstacles auxquels ils étaient confrontés, en tant qu’enseignants militants, pour dissimuler les activités des associations AGH aux parents.

Les responsables du SUSD n’ont pas répondu directement aux demandes de renseignements, mais le SUSD a publié un avertissement sur son site Web pour faire savoir que le personnel scolaire impliqué dans l’incident présumé avait été suspendu dans l’attente d’une enquête indépendante.

Mme Konen affirme que l’un des enseignants a incité sa fille à rejoindre un « club d’égalité » à l’heure du déjeuner et a commencé à faire valoir que sa fille était transgenre.

Vers la fin de la sixième année (6ème en France, 11-12 ans), la fille de Mme Konen a déclaré à sa mère qu’elle était peut-être bisexuelle, et au milieu de la septième année (5ème, 12-13 ans), Mme Konen a été convoquée à l’école pour une réunion avec sa fille, un enseignant et le directeur de l’école.

Sur cette photo d’archive, un étudiant marche sur le campus d’une école à Temecula, en Californie, le 23 mars 2016. (Frederic J. Brown/AFP via Getty Images)

L’enseignante lui a annoncé que sa fille était « trans fluide ».

« Je me suis assise en face de la table, et je pleurais. J’essayais de tout prendre sur moi. »

« Ils n’arrêtaient pas de me regarder avec colère parce que je n’arrêtais pas de dire ‘elle’, et que cela allait me prendre du temps pour tout assimiler », a-t-elle dit. « J’étais très confuse. (…) J’étais très bouleversée. J’ai été pris de court – complètement pris de court. »

L’enseignante a accusé Mme Konen de ne pas être « émotionnellement favorable » à sa fille, qui devait être appelée par un nouveau nom, des pronoms masculins et utiliser les toilettes unisexes à l’école.

« J’ai eu l’impression qu’elle avait complètement endoctriné mon enfant », a déclaré Mme Konen.

Mme Konen s’est sentie blessée que sa fille ne soit pas venue la voir en premier et que l’enseignante ait agi de manière mesquine et « narquoise » à son égard.

« Cela m’a fait me sentir très, très petite en tant que parent. Je n’étais au courant de rien. Pas une seule fois elle ne m’a dit ‘Oh, je pense que je veux changer de nom’, ou ‘je suis transgenre’ ou quoi que ce soit. Rien du tout. Je n’ai entendu parler de bisexualité qu’une seule fois, et c’est tout », a raconté Mme Konen.

Quelques jours après la réunion, le service de police de King City s’est présenté à sa porte et lui a dit qu’une plainte avait été déposée auprès des services de protection de l’enfance. La police a interrogé ses deux enfants et leur a demandé s’ils voulaient être retirés de la maison.

« Ils m’ont donné l’impression d’être un monstre. »

Mais Mme Konen a obtempéré et a emmené ses enfants pour rencontrer les services de protection de l’enfance cette semaine-là.

Selon Mme Konen, les services de protection de l’enfance ont abandonné l’affaire et n’ont pas exigé qu’elle appelle sa fille par des pronoms masculins, malgré l’insistance du maître d’école.

Jessica Konen, parent d’élève. (Avec l’aimable autorisation de Jessica Konen)

Tout au long de l’année scolaire, Jessica Konen a eu peur de poser des questions sur sa fille ou ses activités scolaires, craignant que les services de protection de l’enfance ne lui retirent ses enfants.

Après plusieurs réunions avec les professeurs, Jessica Konen a découvert que l’école savait que sa fille avait cherché en ligne des informations sur le suicide, mais qu’elle ne lui en avait jamais parlé.

« Ils ne m’ont pas parlé de cette partie, j’étais très en colère, et après cela, tout s’est dégradé. »

 « Il n’est pas acceptable que les enseignants laissent les parents dans l’ignorance des problèmes d’identité sexuelle ou de toute autre chose. »

Sa fille, qui a maintenant 14 ans, a quitté Buena Vista et fréquente désormais une nouvelle école où elle utilise son nom de naissance féminin et des pronoms féminins.

Mme Konen a demandé à sa fille si elle était sûre et lui a dit qu’elle pouvait utiliser le nom et les pronoms masculins que ses professeurs avaient utilisés à Buena Vista, mais selon elle, sa fille a répondu : « Maman, ce ne sont pas des gens bien. »

« Je lui ai demandé ‘Veux-tu avoir un alias sur le cahier d’appel ?’ et elle a répondu ‘Non, je ne veux pas de ça, maman’. »

« Je lui ai demandé : ‘Veux-tu avoir un alias sur ta carte ?’ et elle a répondu : ‘Non, je ne veux pas de ça, maman’. »

« Les choses vont mieux. Elle est dans une autre école, dans un autre environnement. Personne ne fait vraiment pression sur elle. »

Le père de Mme Konen, Gunter Konen, a déclaré pour Epoch Times qu’il n’arrivait pas à y croire, stupéfait du traitement qu’avaient subie sa fille et sa petite-fille.

« J’ai observé ma fille – ce qu’elle a enduré. Cela m’a vraiment brisé le cœur », a-t-il déclaré. « Ma fille n’a rien fait de mal. Si on peut lui reprocher quoi que ce soit, c’est d’être une maman vraiment trop parfaite. »

Selon lui, l’école n’avait aucun droit d’impliquer la police et les services de protection de l’enfance.

« Le bien est le bien, le mal est le mal », a-t-il dit. « Je pense que ce n’est pas à eux d’enseigner ce qu’ils ont enseigné à ma petite-fille ».

« Je suis furieux. »

Les parents, a-t-il expliqué, ne sont pas conscients de ce qui est enseigné à leurs enfants par les professeurs.

« Que se passe-t-il dans les écoles ? Quels sont les critères qui sont enseignés ? Je veux dire que les choses enseignées à l’école passent en quelque sorte à travers les mailles du filet. », a-t-il conclu.

The empty hallways of El Segundo High School await students to return to campus admist coronavirus complations in the state of California. El Segundo, Calif., 07/29/2020 (John Fredricks/The Epoch Times)

C’est en train de se produire dans tout l’État.

Témoignant sous le pseudonyme de Charlotte Jacobs, une autre maman dont la fille éprouve la dysphorie de genre, a déclaré à Epoch Times que le cas de la famille Konen n’était pas rare. Son histoire est presque identique à la sienne.

« Cela se produit dans tout l’État de Californie. Cela m’est arrivé », a déclaré Charlotte Jacobs. « Lorsque j’ai parlé du changement de nom avec l’administration de l’école où ma fille était scolarisée, quelques jours plus tard, les services de protection de l’enfance étaient sur le pas de ma porte. »

Appeler la police ou les services de protection de l’enfance est un moyen de faire pression sur les parents pour qu’ils suivent une certaine idéologie du genre, a-t-elle dit.

« C’est extrêmement effrayant pour les parents de voir les services de protection de l’enfance se présenter chez nous pour un nom. C’est inattendu, et nous sommes pris au dépourvu. Nos droits parentaux sont bafoués par un enseignant qui peut ou non avoir à cœur l’intérêt de notre enfant », a déclaré Mme Jacobs.

Une autre maman, Cheryl Duffus, dont les enfants fréquentent la Buena Vista Middle School, s’est plainte à plusieurs reprises auprès de l’école au cours des six dernières années et avertissant que l’activisme LGBTQ dans les salles de classe et dans l’enceinte de l’école avait dépassé des niveaux acceptables.

Lorsqu’elle a appris que des enseignants de Buena Vista avaient appris à d’autres enseignants comment cacher les associations AGH aux parents, Mme Duffus a été scandalisée.

« J’ai été choquée », a-t-elle expliqué à Epoch Times.

« Je savais que des choses se passaient dans cette école. Je n’avais aucune idée de la tromperie qui s’y déroulait, de la prédation des enfants et du mensonge aux parents. Je savais qu’il s’agissait d’enseignants passionnés et que leur programme se répandait dans la salle de classe, mais je ne savais pas que cela avait été aussi loin. J’étais en colère. Je veux dire, j’étais plus que furieuse », a-t-elle déclaré.

« J’ai plusieurs amis dont les enfants ont fréquenté Buena Vista et qui ont des problèmes de genre, et immédiatement… je me suis demandé s’ils auraient encore des problèmes s’ils n’avaient pas fréquenté cette école », a déclaré Mme Duffus. « Le seraient-ils ? Ont-ils été poussés ? »

Selon Mme Duffus, le niveau d’activisme dans les écoles de Salinas a atteint un degré qu’il faut freiner.

« C’est une zone sinistrée », a-t-elle expliqué. « Quelqu’un doit se lever et faire ce qui est juste ou toute notre ville est perdue. »

Mike Lipe, dont les enfants ont fréquenté Buena Vista avant qu’il ne choisisse l’enseignement à domicile, s’oppose à toute forme d’éducation sexuelle dans les écoles publiques.

Il a déclaré à Epoch Times que la commission scolaire et l’administration du SUSD s’étaient « radicalisées ».

Le conseil et l’administration ont assuré à M. Lipe en juillet qu’« il n’y avait aucun type d’éducation sexuelle complète à l’école, sauf en huitième année [4ème], quelques jours par an. »

« Cela me porte à croire qu’ils sont malhonnêtes », a-t-il avoué.

  1. Lipe souhaite que « tous les clubs et toutes les activités éducatives à caractère sexuel » soient stoppés jusqu’à ce qu’une enquête approfondie soit menée. Cela inclut les enseignants et tout autre personnel en charge de ces associations, le directeur, le surintendant de l’école et le président du SUSD.

Le président du conseil scolaire du SUSD, Steven McDougall, n’a pas répondu aux demandes de renseignements.


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