Rachel Whalen a décidé de ne pas se taire après avoir perdu son bébé pendant le travail pour faire face à l’inconfort et partager une leçon de compassion.
Une biographie dit qu’elle a fait deux fausses couches avant de retomber enceinte. Cependant, on lui a diagnostiqué une prééclampsie à 28 semaines avant de tomber gravement malade à 30 semaines.
Après l’accouchement, elle a donné naissance à une enfant, Dorothy Grace Helena Whalen, qui était mort-née.
Selon son message viral sur Facebook, elle a remercié les infirmières après l’expérience traumatisante.
« Merci à l’infirmière qui s’est accroupie à mon chevet et m’a posé des questions sur Dorothy. Merci de savoir à quel point il était important pour elle d’avoir existé, même si elle n’était plus là », a-t-elle écrit. « Je n’oublierai jamais la façon dont vous vous êtes penchée, tout comme si nous étions amies, et dont vous m’avez demandé : ‘Voulez-vous me parler d’elle ?' »
Plus tard, Rachel Whalen a dit qu’elle était à nouveau enceinte et qu’elle pourrait mettre au monde son enfant, Frances, avec succès.
« Enfin, je tiens à remercier les infirmières qui m’ont aidée pendant la grossesse de la petite sœur de Dorothy. Même après que Frances soit venue au monde, vous n’avez jamais oublié que quelqu’un était venue avant elle. Vous saviez que la naissance de Frances ne faisait pas de moi une mère pour la première fois. Cela a fait de moi une mère de deux enfants », a-t-elle écrit.
Voici ce qu’elle a écrit :
Aux infirmières,
Merci de m’avoir sauvée. Vos compétences et vos connaissances m’ont évité de mourir avec ma fille, mais c’est votre compassion qui m’a guidée vers la vie. C’est l’humanité dont vous avez fait preuve qui m’a ramenée à la vie ; vous m’avez permis de penser à la vie après la mort.
Pour cela, je vous dois mon amour et ma profonde gratitude.
Merci aux infirmières qui ont toujours veillé à ce que mon mari ait assez d’oreillers lorsqu’il devait rester dans ma chambre d’hôpital. Et merci aux infirmières qui l’ont laissé faufiler des sucettes glacées dans congélateur. Vous avez reconnu que c’était une expérience pour lui et qu’il avait aussi besoin de vos soins.
Merci à l’infirmière qui est venue avec moi lorsque j’ai été transportée précipitamment vers l’Unité des soins intensifs. Merci d’avoir été ma porte-parole quand je ne pouvais pas parler parce que j’étais trop occupée à me battre pour ma vie. Je ne suis pas sûre que j’aurais vécu pour voir ma fille si vous n’aviez pas été là.
Merci à l’infirmière qui m’a appris à remplir mon soutien-gorge de sachets de glace lorsque j’avais besoin de retirer mon lait après la naissance de ma fille mort-née. Je tiens aussi à vous remercier de m’avoir tenu dans vos bras alors que j’ai pleuré parce que je n’avais pas de moyen de me libérer [du lait] qui pesait lourd. Votre étreinte n’a rien fait pour alléger la lourdeur de mes seins, mais vous avez apporté une lueur de lumière dans mon monde qui était très sombre à l’époque.
Merci à l’infirmière de l’unité de soins intensifs qui est venue me nettoyer après la mort de ma fille. Merci d’avoir pris le temps de m’aider à me laver le visage et à me brosser les cheveux. Je peux encore sentir ce que j’ai ressenti quand vous m’avez lissé les cheveux en queue de cheval, c’était un toucher qui n’était ni un coup de poing ni un coup de baguette. C’était un geste.
Merci à l’infirmière qui s’est accroupie à mon chevet et qui m’a posé des questions sur Dorothy. Merci de savoir combien il était important pour elle d’avoir existé même si elle n’était plus là. Je n’oublierai jamais la façon dont vous vous êtes penchée, comme si nous étions amies, et m’avez demandé : ‘Vous voulez me parler d’elle ?’
Merci à l’infirmière qui a habillé mon bébé et pris sa photo. Merci de vous être assurée que son chapeau ne couvrait pas ses yeux et que ses mains étaient bien placées. Cette image représente beaucoup pour nous.
Merci aux infirmières qui ont pris le temps de lire mon dossier avant le changement de quart. Je tiens à vous remercier d’avoir appris nos noms et le nom de notre fille avant que vous n’entriez dans ma chambre. C’était si important d’entendre nos noms prononcés ensemble. Nous nous sommes sentis comme une famille.
Merci à l’infirmière qui s’est glissée discrètement dans ma chambre lors de ma première nuit sans Dorothy pour venir me tenir la main. Merci de m’avoir chuchoté votre histoire sur votre propre enfant mort-né. Merci d’avoir été la première personne à me sortir de l’isolement qu’on ressent après avoir perdu un enfant. Votre présence était trop belle pour être vraie. Je ne suis toujours pas convaincue que je ne vous ai pas imaginée juste pour pouvoir passer à travers la solitude de cette première nuit.
Enfin, je tiens à remercier les infirmières qui m’ont aidée pendant ma grossesse avec la petite sœur de Dorothy. Même après la naissance de Frances, on n’oublie jamais que quelqu’un l’a précédée. Vous saviez que la naissance de Frances ne faisait pas de moi une mère pour la première fois. Ça a fait de moi une mère de deux enfants.
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