La préfet de l’Isère a ordonné mardi la fermeture pour six mois d’une mosquée située dans un quartier populaire de Grenoble en raison de prêches radicaux incitant au « djihad armé », a indiqué la préfecture.
L’arrêté de fermeture temporaire, qui entrera en vigueur le 7 février sous réserve d’un « recours contentieux », s’accompagne du « gel des avoirs » de l’association régissant la mosquée, baptisée Al-Kawthar, ainsi que de ceux de son imam.
La préfecture invoque l’article L. 227-1 du code de la sécurité intérieure, visant à « prévenir la commission d’actes de terrorisme ».
« Les éléments recueillis par les services spécialisés ont permis d’établir que les propos tenus et les idées et théories diffusées au sein de ce lieu de culte provoquent à la violence, à la haine et à la discrimination », précise-t-elle dans un communiqué.
La préfecture ajoute que lors de plusieurs prêches, l’imam de cette mosquée, accueillant chaque jour quelque 400 fidèles, a légitimé « le djihad armé » et provoqué « à la violence, à la haine et à la discrimination contre les fidèles des autres cultes ».
L’imam est également suspecté d’avoir à plusieurs reprises véhiculé un « message contraire aux valeurs républicaines en légitimant la charia et la discrimination envers les femmes ».
Cette décision intervient « à l’issue d’une procédure contradictoire menée avec les représentants de l’association gestionnaire du lieu de culte, qui n’ont pas contesté la teneur des propos tenus en son sein », explique la préfecture.
Il y a quelques jours, l’association musulmane dauphinoise (AMD) qui gère le lieu de culte avait lancé une pétition de soutien auprès des fidèles après avoir été informée, à la mi-janvier, de sa fermeture prochaine.
LG avec AFP
Cet article vous a intéressé ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous vos commentaires.
VIDÉO RECOMMANDÉE :
Anciennement « voilée de la tête aux pieds »,
elle pose pour la première fois en bikini et appelle les femmes à se libérer
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.