Alors que Matignon envisage l’interdiction de ce type d’équipement, les services d’Emmanuel Macron ont dû reconnaître l’achat d’une chaudière à gaz.
Une affaire cocasse. Alors que le gouvernement envisage, au nom de la transition écologique, d’interdire les chaudières à gaz en France, l’Élysée vient d’en faire installer une toute neuve dans le palais présidentiel. Une acquisition estimée à 100.000 euros, selon un rapport de la Cour des comptes paru mi-juillet.
Un document qui a « vendu la mèche » car le conseiller presse d’Emmanuel Macron n’avait pas prévu de s’exprimer sur ce nouvel investissement, comme le souligne La Lettre A.
Des explications embarrassées
Les services du chef de l’État ont précisé, pour le compte du rapport d’information sur les gestes écoresponsables des pouvoirs publics du sénateur Jean-Michel Arnaud, que le réseau primaire de chauffage du palais présidentiel comprenait désormais « des chaudières gaz à condensation ».
Tentant de justifier cette décision, le cabinet d’Emmanuel Macron a assuré à nos confrères que l’équipement « ne fonctionnera pas plus de 20 à 30 % de la période de chauffe » et « uniquement en appui de la pompe à chaleur les jours de grand froid ». Selon Libération, le gouvernement tenterait même de trouver des alternatives à l’interdiction totale des chaudières à gaz. Toutefois, selon La Lettre A, « le lien de cause à effet entre cette réflexion et le « Chaudière Gate » de l’Élysée reste à démontrer ».
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