Une caméra de surveillance de l’école primaire Kenwood de Springfield, dans l’Ohio, a enregistré une attaque contre des élèves le 10 février. On y voit un certain nombre d’élèves noirs attaquer des élèves blancs pour les forcer à dire « Black Lives Matter ».
La police n’a été appelée sur les lieux que trois jours plus tard.
La vidéo de l’agression, qui a eu lieu pendant la récréation, commence par un élève noir beaucoup plus grand qui amène de force un élève blanc plus petit près d’un terrain de basket. À un moment, l’élève plus grand frappe le plus petit à la tête. Un autre élève noir les rejoint, saisit l’autre bras de l’élève blanc et aide le plus grand à l’emmener, malgré lui, vers une zone de balançoires bitumée. Selon les informations qui ont été communiquées, la vidéo a été floutée pour protéger l’identité des mineurs impliqués.
Un troisième élève noir entre en scène qui jette l’élève blanc au sol. Le troisième élève noir se penche sur l’élève blanc et lui assène plusieurs coups-de-poing à la tête avant de se relever et de s’éloigner. L’élève blanc est alors soulevé du sol par trois élèves noirs. Titubant et hébété, l’élève blanc est brièvement malmené avant d’être contraint de s’agenouiller au sol. À un moment, l’élève blanc stupéfait tombe à terre, avant d’être forcé de se remettre à genoux. Selon les informations fournies par la police, les jeunes gens l’ont forcé à dire la phrase « Black Lives Matter ».
Un deuxième élève blanc s’approche, semblant vouloir venir en aide à la victime. Mais ce deuxième élève blanc est lui aussi pris à partie par les élèves noirs et est contraint de s’agenouiller à terre. Alors que quatre élèves noirs se tiennent au‑dessus des deux jeunes personnes, ils les auraient contraints à dire la phrase « Black Lives Matter ». Les élèves noirs les ont filmés en train de se plier à cette injonction. À un moment, on peut voir les cinq élèves noirs de la vidéo sauter avec enthousiasme, en signe de célébration.
Un troisième élève blanc, portant un sweat à capuche rouge, est lui aussi amené à s’agenouiller sur le trottoir avec les deux autres. Pendant ce temps, le premier élève blanc, qui a reçu un coup-de-poing à la tête, est bousculé et frappé à plusieurs reprises par deux des élèves noirs.
« Poursuivis, traînés ou emmenés de force »
Selon la station de radio Dayton 2 25/7 Now, le directeur de l’école primaire de Kenwood, Evan Hunsaker, a déclaré à la police que certains des élèves blancs qui ont tenté d’éviter l’agression ont été « poursuivis, traînés ou emmenés de force » jusqu’à la zone située près des balançoires.
Dans un message publié le 13 février sur les réseaux sociaux, Krystal Harr, la mère d’un des élèves agressés, a voulu avertir toutes les « familles de l’école primaire de Kenwood ».
« Je voulais juste faire savoir à tout le monde que mon fils de 12 ans a été forcé de s’agenouiller vendredi et de dire ‘BLM’ », a déclaré Mme Harr. « Surveillez vos petits ! Cela devient dangereux ! » Dans le fil des commentaires, Mme Harr a précisé que son fils avait été « jeté au sol ». Elle a également déclaré que « l’enseignant avait assisté à la scène ».
« Je vais bien sûr consulter un avocat », a ajouté Mme Harr. « C’est de la folie. Le pauvre enfant est terrifié à l’idée d’aller à l’école. »
Le père d’une autre victime, Ryan Springer, a déclaré à la chaîne locale WHIO qu’il était furieux que son fils ait été forcé de se mettre à genoux pour dire « Black Lives Matter » et qu’il se soit fait frapper.
« Ils lui ont dit en gros de se mettre à genoux et de dire ‘BLM’, et que s’il ne le faisait pas, ils allaient le frapper et tout ça », a déclaré M. Spinger. « Je ne suis pas fâché à l’idée que mon fils ait dit ‘Black Lives Matter’. Toutes les vies comptent. Ce qui me heurte, c’est l’agression, c’est le fait qu’on l’ait forcé à se mettre à terre. »
Dans une déclaration du 20 février partagée par la chaîne WKEF, le district scolaire de Springfield a indiqué que « les événements qui se sont déroulés à l’école primaire de Kenwood, malheureusement, ont dû être communiqués aux forces de l’ordre, ce qui limite la capacité du district à partager certaines informations avec les familles ».
« Bien que les lois sur la protection de la vie privée n’autorisent le district à fournir des informations sur le comportement d’un enfant qu’à ses parents ou à son tuteur, le district scolaire de la ville de Springfield ne cautionne pas et ne tolérera pas les comportements qui ont été signalés », ajoute le communiqué. « La division de la police de Springfield est en train d’engager des poursuites contre les élèves impliqués sur la base de l’enquête en cours et le district prononcera les mesures disciplinaires appropriées conformément à la politique du conseil. »
Le district a en outre promis qu’il « continuera à œuvrer pour plus de tolérance et qu’il n’abandonnera AUCUN élève. Le district compte transformer cette situation en occasion pédagogique, afin d’inclure tous les élèves concernés et devenir une famille plus forte et unie suite à cette épreuve ».
« Un moment pédagogique »
Denise Williams, présidente de la NAACP de Springfield, une association de défense des personnes de couleur, a déclaré à la chaîne WKEF le 24 février : « Je me fiche de la couleur de leur peau, ils doivent rendre des comptes. »
Cependant, elle estime que ces élèves ne doivent pas être condamnés, arguant que l’intensité des attaques a été considérablement exagérée.
« Il s’agit d’un moment pédagogique », a déclaré Mme Williams, faisant écho à ‘l’occasion pédagogique’ avancée par le district. « Il est nécessaire pour nous d’éduquer les membres de l’école et les parents. »
Une semaine après ces propos, Mme Williams continue de penser que cette attaque à caractère raciste n’est pas une grosse affaire.
« Toute cette affaire a été gonflée de manière complètement disproportionnée », a déclaré Mme Williams à Epoch Times le 3 mars. « Ce n’est pas quelque chose qui mérite l’attention de tout le pays. Croyez‑moi. Cette affaire est complètement et totalement démesurée. Je ne tolère pas ces tensions raciales. [Mais] c’est complètement disproportionné et nous continuons à essayer de résoudre le problème, c’est tout ce que je voulais dire et je m’en tiendrai là. »
Lors d’une conférence de presse tenue le 20 février, le chef de la police de Springfield, Allison Elliott, a déclaré que « plusieurs élèves avaient été agressés dans la cour de récréation » et que ses services avaient ouvert une enquête.
« À la suite de cette enquête, nous maintenons activement les poursuites pour les agressions identifiées », a déclaré Mme Elliott, ajoutant que l’enquête est toujours en cours et que toute personne ayant des informations sur ce qui s’est passé doit contacter la division de la police de Springfield.
Epoch Times a contacté l’école primaire Kenwood, ainsi que le district scolaire et le service de police de Springfield à plusieurs reprises, mais n’a pas reçu de réponse au moment de la publication.
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