« Cela nous manquait beaucoup ». Au premier jour du dé-confinement dans une partie de l’Espagne, Jesus Vazquez, ouvrier de 51 ans, retrouve le plaisir de s’asseoir à une terrasse de café à Tarragone (est).
Après près de deux mois d’un des confinements les plus stricts au monde, « nous apprécions d’autant plus ces petits plaisirs », dit-il, après avoir commandé un sandwich et une bière. Ils sont quatre à sa table, tous assis à un coin pour maintenir les distances de sécurité.
Son fils, Alejandro, a hâte pour sa part de finir sa journée de travail pour retrouver ses amis.
« Nous nous sommes donnés rendez-vous à la fin de la journée pour aller nous promener et manger quelque chose. On en a très envie, cela fait deux mois que nous nous sommes pas vus », confie-t-il.
Cette ville côtière de Catalogne fait partie de la moitié de l’Espagne autorisée à passer dans la première phase de dé-confinement lundi. Madrid et Barcelone, les deux plus grandes villes du pays et les plus touchées par la pandémie, en ont été exclues.
Pendant qu’en France, on fait du pognon sur des bouts de papier et que #Castaner veut mettre des amendes à ceux qui ne peuvent pas les payer, en Espagne on distribue des #masques dans le métro.
La volonté politique, ça compte…#Deconfinement #coronaviruspic.twitter.com/8Cz8G4BJMm— Marcel Aiphan (@AiphanMarcel) May 4, 2020
Le dé-confinement de l’Espagne, qui sera très progressif jusqu’à la fin du mois de juin, comporte trois phases. Le passage d’une phase à une autre dépend de l’évolution de l’épidémie, qui a fait plus de 26.000 morts dans le pays, et de la capacité du système de santé à répondre à une nouvelle vague de contagions.
@BFMTV En Espagne, un déconfinement très progressif après un confinement strict pic.twitter.com/1dMll5MhQC
— Hassan Houmado ???? (@HoumadoIssa) May 7, 2020
Dans les zones autorisées à passer dans cette première phase, les réunions jusqu’à dix personnes sont permises.
Les petits commerces, les églises, les musées et les terrasses de bars et de restaurants, peuvent rouvrir mais toujours en limitant l’affluence à une portion de leur capacité d’accueil.
On va avoir besoin d’aide » : en Espagne, les villages épargnés par le coronavirus craignent le déconfinementhttps://t.co/BkfdZ3gvA4 pic.twitter.com/oyxSwovCe1
— franceinfo (@franceinfo) May 4, 2020
Laia Sabaté, 27 ans, a elle profité de ces nouvelles libertés pour aller au petit matin avec deux copines acheter un gâteau d’anniversaire pour un ami.
« Nous sommes allés à la boulangerie, nous avons pris des cafés et un gâteau et nous lui avons porté chez lui avant qu’il n’aille au travail », raconte-t-elle.
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