Ces photos étonnantes montrent l’intérieur d’une « capsule temporelle » ; une pharmacie victorienne qui a été découverte après avoir été fermée il y a plus de 100 ans.
La pharmacie de William White a fonctionné de 1880 jusqu’à sa mort en 1909, mais elle est restée inconnue et intacte pendant des décennies. Le fils de William White, Charles, n’était pas qualifié pour délivrer des médicaments et a donc fermé l’officine à la mort de son père.
La présence de la pièce scellée n’a été révélée qu’après la mort de la dernière petite-fille de M. White, Margaret, et la vente ultérieure de la propriété à South Petherton, Somerset, Angleterre, en 1987. À l’époque, la pièce avait été occultée pendant 80 ans.
À la fin des 107 ans d’occupation par la famille White, la porte verrouillée a été ouverte pour révéler la pharmacie, figée dans le temps exactement comme M. White l’avait laissé.
Après avoir entendu parler de cette incroyable découverte, le parc à thème Flambards, en Cornouailles, a sauvé le magasin et a entrepris la tâche laborieuse de numéroter et de répertorier ses milliers d’artefacts.
Flambards a déclaré avoir entièrement reconstruit le magasin dans son nouvel emplacement à l’intérieur du parc d’attractions et avoir « réassemblé chaque flacons de médicament, mortiers, fioles, bonbonnes et piluliers exactement dans la même position que celle dans laquelle ils ont été trouvés, avec les toiles d’araignée et tout le reste ».
Un porte-parole a déclaré : « Après avoir examiné le contenu du magasin, on a découvert que William White, bien que chimiste avant tout, s’occupait également, dans une certaine mesure, d’épicerie, en particulier de thés, de tabac, de vins et de spiritueux. Ce n’est pas du tout inhabituel dans un village à l’époque victorienne ».
La dernière propriétaire du magasin, Margaret White, l’a fermé en 1971. Mais lorsque le commissaire-priseur est allé jeter un coup d’œil avant la vente, il a découvert que la moitié arrière du magasin était entièrement fermée.
Le contenu du magasin a été mis en vente séparément du bâtiment lui-même et acheté par Flambards. Bien que Flambards ait utilisé la quasi-totalité du stock d’origine qui avait été mis sous scellés, une partie a été confisquée par le ministère de l’intérieur car elle contenait des composés dangereux et des poisons.
Les photos prises à l’intérieur du magasin reconstitué montrent des étagères, des plans de travail et un plafonnier lumineux sans abat-jour. Une boîte blanche est posée sur une étagère couverte de toiles d’araignée, tandis que des boîtes de plantes, qui auraient été utilisées comme médicaments, sont également exposées.
Le nom de M. White est toujours honoré sur la façade du magasin, qui comporte également un panneau victorien « prescriptions préparées avec précision » accroché à la fenêtre.
De vieilles boîtes rouges de bouillons cubes Oxo sont également exposées, ainsi que d’autres marques familières.
De grands bocaux contenant des médicaments liquides à base de plantes, courants à l’époque victorienne, sont exposés, tandis que des balances sont recouvertes de toiles d’araignée.
Une vieille machine à écrire poussiéreuse, utilisée pour créer des ordonnances et des étiquettes, est présentée, tandis que « whisky Spey Royal » se trouve écrit sur une étagère remplie de bouteilles et de bocaux, soulignant l’utilisation de l’alcool à des fins médicales à l’époque.
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