ANIMAUX

Une raie manta de 3 mètres d’envergure s’échoue sur une plage catalane et donne naissance à un petit

mai 17, 2024 13:32, Last Updated: mai 17, 2024 13:32
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Ce dimanche 12 mai, une raie manta a mis bas sur une plage des côtes catalanes. Un tel phénomène est absolument unique lorsqu’on sait que ces animaux marins vivent dans les profondeurs de la mer.

Sur la plage de la ville de Calafell (Catalogne, Espagne), soit à une heure de Barcelone, une raie manta s’est échouée. Les personnes présentes ont non seulement pu admirer l’animal marin, mesurant environ trois mètres d’envergure, mais ils ont assisté en prime à un spectacle unique, la raie ayant mis bas sur cette plage, ainsi que le rapporte le média CCMA.

Une espèce protégée

Les touristes, qui étaient nombreux en raison du temps clément, ont prévenu les secours en voyant cette raie sur la plage. Elle semblait désorientée et en difficulté. Des experts du Centre de recherche et d’éducation environnementale de Calafell (CREAC) se sont alors rendus sur place. Les spécialistes n’ont pas compris pourquoi cette raie s’était échouée sur le rivage et se sont demandés si cela était dû à la fatigue, à un problème de santé ou à une toute autre raison.

Daniel Fernández, le directeur du CREAC, a indiqué qu’il ne s’agissait pas d’une manta géante, mais de la manta « que l’on trouve en Méditerranée ». Il a mentionné au passage la rareté d’un tel événement. Effectivement, comme les raies manta vivent dans les profondeurs de la Méditerranée, voir un spécimen de cette espèce est unique. Étant en danger d’extinction, elles sont par ailleurs protégées et c’est aussi pour cela qu’il est difficile d’en croiser.

Le bébé raie a quitté sa mère au bout d’une demi-heure

Une fois que la raie a retrouvé son calme, sous les yeux médusés des personnes présentes, elle a mis bas. « Un événement insolite et jamais vu sur la côte catalane », a encore souligné l’expert. Plus surprenant encore, après avoir passé environ une demi-heure auprès de sa mère, le bébé mesurant quant à lui plus d’un mètre, a quitté la femelle pour prendre le large. « Ce ne sont pas des animaux grégaires et une fois nés, ils n’ont plus besoin de leur mère », a précisé le scientifique à ce propos.

La femelle, qui semblait épuisée, a pu rejoindre son habitat marin grâce à l’intervention de quatre plongeurs.

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