JO PARIS 2024

« Une véritable offense faite au Seigneur à Paris » : une « messe de réparation » se tiendra samedi 3 août à la cathédrale de Nîmes

juillet 31, 2024 12:25, Last Updated: juillet 31, 2024 12:31
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L’évêque de Nîmes, Monseigneur Nicolas Brouwet, a dénoncé une « véritable offense faite au Seigneur » avec ce qui a été perçu par de nombreux observateurs comme « une parodie de la dernière Cène » lors de la cérémonie d’ouverture de JO de Paris. En réaction, une messe de « réparation » se tiendra samedi 3 août à 9 heures à la cathédrale de Nîmes.

Presque une semaine après la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, la polémique sur certains passages de cette dernière n’est toujours pas retombée. Une séquence, en particulier, agite les esprits. À savoir, celle faisant étrangement penser à l’œuvre mondialement connue de Léonard de Vinci, « La Cène », représentant le dernier repas de Jésus-Christ avec ses disciples. Ce mardi 30 juillet, le diocèse de Nîmes a partagé sur son site internet les propos de Mgr Nicolas Brouwet.

L’évêque de Nîmes parle « de véritable offense faite au Seigneur à Paris lors de la cérémonie d’ouverture des JO par la représentation d’une parodie de la Dernière Cène. Ces jeux qui unissent tant de nations dans la recherche du dépassement des capacités physiques et de l’esprit d’équipe – plus vite, plus haut, plus fort, ensemble – ont été manipulés pour outrager la foi chrétienne en l’un de ces plus grands mystères : le don que le Christ fait de lui-même dans son Eucharistie. »

« Une grande fête païenne »

Pourtant, si certains continuent d’affirmer qu’il s’agissait bien d’une parodie de « La Cène » lors de la cérémonie d’ouverture, le directeur artistique, Thomas Jolly, martèle qu’il était en réalité question d’une référence au « Festin des dieux », un tableau néerlandais réalisé entre 1635 et 1640 et exposé aujourd’hui au musée Magnin à Dijon.

« Je crois que c’était assez clair : il y a Dionysos qui arrive sur cette table. Il est là parce qu’il est dieu de la fête (…), du vin et père de Sequana, déesse reliée au fleuve ». « L’idée était plutôt de faire une grande fête païenne reliée aux dieux de l’Olympe. Olympe… l’Olympisme », a-t-il soutenu.

L’ambiguïté étant tenace, Mgr Brouwet demande aux prêtres de célébrer une messe de réparation et « de proposer une heure sainte devant le Saint-Sacrement aux communautés paroissiales et aux communautés religieuses ». L’évêque de Nîmes donne ainsi rendez-vous le 3 août à 9 heures à la cathédrale de Nîmes, où sera célébrée la messe.

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