Une vidéo montre une femme en train de traîner un chien en sang derrière sa trottinette électrique

Par Mahamoudou Diakite
23 juin 2019 13:14 Mis à jour: 12 juillet 2019 14:26

La maltraitance des animaux est depuis longtemps un problème aux États-Unis et dans le reste du monde, mais grâce à la puissance des médias sociaux et des caméras de surveillance, les agresseurs – qui agissent en public – ont maintenant beaucoup plus de mal à s’en tirer à bon compte.

Au début de l’année, un cas choquant de cruauté envers les animaux a montré l’immensité du chantier qu’il reste à faire pour changer les comportements de certaines personnes envers eux. Le cas a montré aussi que des témoins ne restent pas inactifs et que ce type de comportement ne peut resté impuni.

Le 6 janvier 2019, une caméra de surveillance installée par la compagnie de sécurité ADT pour un résident local du nom de James Dowell, a filmé une vidéo si horrible que de nombreux internautes pouvaient à peine la regarder.

On y voit une femme sur une trottinette électrique dans la rue. Jusque-là, tout est normal, sauf qu’elle traîne derrière elle à une vitesse assez élevée, rebondissant et s’écharpant sur la chaussée… sun petit chien.

Comme Dowell l’a écrit sur sa page Facebook : « PARTAGEZ, S’IL VOUS PLAÎT !!!!!!!!. Voici 3 vidéos de trois angles différents de cette [juron] de femme traînant son chien. La seule raison pour laquelle elle s’est arrêtée, est qu’un couple à vélo l’a rattrapée.»

Brandon Sanders, l’un des cyclistes, l’a confrontée à ce cruel traitement. Sanders furieux, s’est exprimé sur Facebook : « Le chien était allongé sur le côté et nous l’avons vu se faire trainer sur au moins 100 mètres. Personne ne sait depuis combien de temps elle le traînait avant que nous ne la voyions. Vous pouvez voir que les pattes du chien sont complètement ensanglantées. »

Lui et son amie ont suivi la femme jusqu’à sa maison en essayant d’appeler la police de Bakersfield, et ont même réussi à obtenir une photo d’elle avec le chien, montrant clairement les pattes blessées en sang du chien.

Comme Sanders insistait pour connaitre les motivations de cet acte si terrible, elle a souri et a répliqué « [juron] ça arrive, tout comme avec les enfants » !

Comme Patricia Irwin de la H.A.L.L.T. Rescue (refuge pour animaux) qui s’était entretenue avec Brandon Sanders, l’a confié à KBAK à Bakersfield, le pire dans tout ceci, est que la femme ne semblait pas se soucier d’avoir blessé l’animal si gravement. « Après un acte pareil, elle n’a montré aucun remords, n’a pas regardé le chien pour s’inquiéter du sang qui était sur ses pattes et sur sa propre chemise.»

Alors que la SPA a récupéré le chien Zebra, il s’est avéré que la femme n’en était même pas la propriétaire. La police a entamé une longue enquête ; les amis des animaux qui avaient vu les photos, se sont lancés dans la traque de la femme, pour s’assurer qu’elle obtiendrait ce qu’elle méritait. Heureusement, Zebra a été rendu à son propriétaire.

Les utilisateurs des médias sociaux ont finalement découvert qu’elle s’appelait Elaine Rosa et qu’elle travaillait comme psychologue à la prison d’État de Kern Valley. Les amoureux des animaux ont bientôt publié son identité sur Facebook, conseillant aux personnes concernées d’appeler sur le lieu de travail de Rosa et de laisser des messages à son superviseur pour s’assurer qu’ils savaient quel type de personne ils avaient employé pour traiter les personnes ayant des problèmes de santé mentale.

Grâce à la vidéo de James Dowell et aux photos de Brandon Sanders, le procureur de district a partagé un message sur Twitter, annonçant qu’il avait déposé une plainte pour cruauté envers les animaux le 16 février, avec une accusation de crime et de délit, ce qui peut aller jusqu’à trois ans de prison et 18 000 € d’amende.

Malgré les images sans doute possible, Rosa a plaidé non coupable des accusations de mauvais traitements infligés au chien et elle attend actuellement la date du procès, selon KERO à Bakersfield. Entre-temps, Rosa a été renvoyée de son poste à la prison d’État le lendemain des faits. Bien qu’il n’ait pas été prouvé que la vidéo et son licenciement soient liés, le patron de Rosa en a certainement eu assez des appels d’indignations venant de tout le pays.

Espérons que justice sera faite dans cette affaire et que Zebra n’aura plus jamais à endurer une telle cruauté !

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