Sur l’académie de Toulouse, seuls deux groupes scolaires situés à Balma se sont proposés afin d’expérimenter le port de l’uniforme à la rentrée 2024.
« La tenue unique efface les inégalités entre familles et crée les conditions du respect. Elle sera expérimentée dans 100 établissements dès cette année. Si les résultats sont concluants, nous la généraliserons en 2026 », a posté Emmanuel Macron sur son compte X, rappelant son annonce de la veille lors de la conférence de presse donnée mardi 16 janvier.
La tenue unique efface les inégalités entre familles et crée les conditions du respect. Elle sera expérimentée dans 100 établissements dès cette année. Si les résultats sont concluants, nous la généraliserons en 2026. pic.twitter.com/eT4lImV6EN
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) January 16, 2024
Dans l’académie de Toulouse, les deux groupes scolaires de Balma — Saint-Exupéry, situé sur les hauteurs de la ville près du Cyprié et José Cabanis, ouverte en 2014 près du parc Vidailhan — se sont portés volontaires pour expérimenter ce dispositif, a précisé France Bleu.
« Nous nous sommes assurés avant de l’annoncer que les enseignants et les parents d’élèves étaient globalement favorables à cette expérimentation. Ce qui est le cas. Ils se sont prononcés dans le même sens que la majorité des Français d’après un récent sondage », a confié le maire de Balma Vincent Terrail-Novès, président de Renaissance en Haute-Garonne, sur La Dépêche.
Ce sont donc quelque 400 élèves qui porteront l’uniforme dès septembre 2024, un uniforme qui ne coûtera rien aux familles, puisqu’il est financé pour moitié par l’État et l’autre moitié par les collectivités territoriales. Cet uniforme devrait coûter 200 euros par élèves.
Selon France Bleu, une réunion précisant les modalités de mise en place de cet uniforme sera organisée entre la mairie et les représentants de parents d’élèves le 23 janvier prochain.
De son côté, la ville de Toulouse ne devrait pas participer à cette expérimentation. Selon La Dépêche, l’adjointe au maire chargée de l’éducation, Marion Lalane de Laubadère avait confié en décembre dernier « qu’il n’y a, en l’état, aucune des écoles publiques toulousaines qui aurait fait part via son conseil d’école d’une volonté de mettre en place ce dispositif au sein de son établissement ».
Dans nombre de départements et territoires d’Outre-mer tels que la Guadeloupe ou la Martinique, le port de l’uniforme, même s’il n’est pas obligatoire, est de rigueur dans les écoles et collèges publics.
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