Alors qu’ils passaient des vacances dans un Airbnb, une famille originaire de Guadeloupe a porté plainte contre la plateforme, le propriétaire du logement et l’ancien locataire. En cause : leur bébé est décédé après avoir ingéré du fentanyl. L’enfant n’était pas sorti du logement.
Cette histoire, révélée par TF1 ce mardi 14 mars, remonte à août 2021, lorsqu’un couple originaire de Guadeloupe et ses cinq enfants se sont rendus en Floride aux États-Unis pour un séjour en Airbnb. Sur place, leur bébé âgé de 19 mois a ingéré du fentanyl, un opiacé artificiel puissant qui a eu raison de cette petite fille. En effet, celle-ci ne s’est jamais réveillé de sa sieste.
Au début, les parents ont pensé à la mort subite du nourrisson, mais l’autopsie a conclu à la présence de fentanyl dans son organisme. Selon Vidal, le site de référence sur les produits de santé et l’information médicale, le fentanyl a « un effet analgésique environ 100 fois plus puissant que celui de la morphine ».
Mais comment une telle drogue a pu se retrouver dans le corps de cette petite fille ? Selon l’enquête des forces de l’ordre, le locataire précédent aurait organisé une fête au cours de laquelle des stupéfiants ont circulé, a rapporté BFMTV. Interrogé, ce dernier a reconnu l’usage de stupéfiants, mais il a déclaré que personne n’avait consommé de fentanyl. Par ailleurs, les investigations n’ont révélé aucune trace de fentanyl au sein de l’habitation, qui est située à Palm Beach.
Pour les parents, « en fait, quelqu’un n’a juste pas fait le ménage comme il le fallait et là, c’est dur. C’est dur de penser qu’on perd la vie parce qu’il y a eu négligence ». Par la suite, ils ont déposé plainte contre la plateforme Airbnb, contre le propriétaire du logement et contre le locataire précédent ayant organisé la fête.
Selon Thomas Scolaro, l’avocat de la famille, leur bébé n’a jamais quitté la maison. « Elle était toujours à l’intérieur de ce Airbnb. Elle ne sortait pas. Elle a donc été exposée à 100% à l’intérieur », a-t-il déclaré au Palm Beach Post.
Depuis, que ce soit la plateforme, le propriétaire ou le précédent locataire, chacun se renvoie la balle. En effet, Airbnb a indiqué n’avoir jamais loué le logement à d’autres locataires. La famille française était la première. Le locataire précédent aurait donc utilisé une autre agence que Airbnb pour réserver ce bien.
De leur côté, le propriétaire et le locataire précédent mettent en avant la négligence des parents. Cependant, aucune trace de méfaits ou de violences n’ont été relevés par le médecin légiste. Pour l’heure, n’ayant pas pu déterminer l’origine du fentanyl, l’enquête a conclu à une mort accidentelle. « Nos pensées vont à la famille et à leurs proches pour leur perte dévastatrice », a confié la plateforme Airbnb.
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