Les moins de 55 ans vaccinés contre le virus du Covid-19 avec une première dose d’AstraZeneca auront leur deuxième avec un autre vaccin, Pfizer ou Moderna, a annoncé ce vendredi la Haute autorité de santé (HAS).
Cela concerne 533 000 personnes en France, selon la HAS. Elle avait suspendu le vaccin AstraZeneca pour les moins de 55 ans le 19 mars, en raison de cas de thromboses (caillots sanguins) repérés en Europe. Mais auparavant, certaines personnes, notamment des soignants, avaient reçu une première dose de ce vaccin injecté depuis le début février.
« Pour ces personnes, nous recommandons aujourd’hui d’administrer un vaccin à ARN messager » pour la deuxième dose avec un intervalle de 12 semaines entre les deux », a indiqué la présidente de la HAS Dominique Le Guludec, lors d’une visioconférence.
Une dose d’AstraZeneca…puis une dose de vaccin à ARN messager : bon courage ! Nous sommes de plus en plus des souris de laboratoire !
— Florian Philippot (@f_philippot) April 9, 2021
Aucune étude effectuée sur l’homme
La technique de l’ARN messager est utilisée par deux autres vaccins autorisés en Europe, ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna. Celui d’AstraZeneca utilise une technologie différente, dite « à vecteur viral ».
Aucune étude de grande ampleur n’a été réalisée chez l’humain pour ce type de schéma vaccinal, a noté la HAS. Depuis le début des années 2000, les études ont été « essentiellement effectuées chez l’animal ou dans des essais de phase 1 et 2 chez l’homme », et pas dans des essais de grande ampleur (dits de phase 3), relève la HAS dans son avis.
L’utilisation d’AstraZeneca suspendue
Depuis son autorisation, le parcours d’AstraZeneca a été chaotique, avec plusieurs rebondissements qui ont entamé la confiance du public. Le 2 février, juste après son autorisation, il est d’abord réservé aux moins de 65 ans en France, faute de données sur son efficacité chez les plus âgés. Un mois plus tard, son utilisation est élargie à tous les âges.
Puis, mi-mars, le vaccin est suspendu quelques jours après les signalements en Europe de cas de thromboses, dont l’Agence européenne des médicaments (EMA) a reconnu mercredi qu’ils étaient bien liés à l’AstraZeneca. Le 19 mars dernier, la France avait décidé de l’injecter uniquement aux plus de 55 ans.
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