Vaccination : cinq cas de myocardite détectés chez des personnes vaccinées avec le vaccin de Pfizer/BioNTech

Cinq cas de myocardite ont été détectés en France chez des personnes vaccinées avec le vaccin de Pfizer/BioNTech contre le virus du Covid-19 causé par le PCC (Parti communiste chinois), sans que le lien avec le vaccin puisse être établi pour le moment, ont annoncé les autorités sanitaires.

« À ce jour, cinq cas ont été déclarés en France » de myocardites, une inflammation du muscle cardiaque, chez des personnes ayant reçu une dose du vaccin des laboratoires américain et allemand (Comirnaty), a indiqué le 30 avril l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dans son point de surveillance hebdomadaire des vaccins Covid.

« Les données disponibles n’apportent pas, à ce stade, suffisamment d’éléments pour conclure sur un rôle du vaccin, mais constituent néanmoins un signal potentiel » de pharmacovigilance, qui doit être surveillé, souligne l’agence.

Une enquête du ministère de la Santé israélienne suscite des inquiétudes, car 62 cas de myocardite, dont 2 décès, ont été découverts sur 5 millions de vaccinés – dont 56 après la deuxième dose de vaccin Pfizer et chez les hommes de moins de 30 ans. https://t.co/wZa7F5n9KD

— Dr Jean-Jacques Fraslin (@Fraslin) April 24, 2021

C’est « le signalement de myocardites chez des hommes jeunes en Israël après une deuxième dose du vaccin Comirnaty » qui a amené les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) et le comité de suivi de l’ANSM « à analyser de nouveau les données relatives aux cas de myocardites et myopéricardites recueillies par les CRPV en France depuis le début de la vaccination », explique-t-elle.

16.030 cas d’effets indésirables analysés

Ces effets indésirables « feront l’objet d’un suivi spécifique et seront partagés au niveau européen », avec l’Agence européenne des médicaments (EMA), ajoute l’ANSM. Ils « ne remettent pas en cause le rapport bénéfice/risque » favorable du vaccin, souligne-t-elle.

Au total, depuis le début de la vaccination avec Pfizer/BioNTech, 16.030 cas d’effets indésirables ont été analysés, en majorité des effets « attendus et non graves » tels qu’une douleur au point d’injection ou des maux de tête, sur « plus de 13.660.000 injections réalisées au 22 avril ».

L’ANSM a déjà répertorié en février un « signal confirmé » concernant le vaccin Comirnaty : des cas d’augmentation de la tension artérielle, immédiatement après la vaccination ou de façon différée.

D’autres effets indésirables constituent des « signaux potentiels » ou sont « sous surveillance », notamment la survenue de troubles du rythme cardiaque, de zonas et de syndromes d’activation des macrophages, une maladie rare liée à la stimulation inappropriée de ces cellules du système immunitaire.

⚠️?Israël: Incroyable censure
Étrange, les tweets de I24News sont les mêmes en français ou anglais sauf celui sur les cas de myocardite chez les -30ans vaccinés Pfizer
Je suis en relation avec des israéliens qui me disent tous que les infos sur la vaccination sont verrouillées? https://t.co/ryxPJqJp03

— Dr MARLON (@ReinfoCovid) April 24, 2021

3,6 millions de doses d’AstraZeneca injectées en France

Pour le vaccin d’AstraZeneca (Vaxzevria), réservé aux plus de 55 ans, un cas supplémentaire de thrombose atypique a été rapporté, présentant un profil similaire à celui des cas précédents (âge médian de 60 ans, autant de femmes que d’hommes), et aucun décès.

Cela porte à 28 le total de ces thromboses atypiques en France, dont huit décès. 12.439 cas d’effets indésirables ont été analysés pour ce vaccin, en majorité des syndromes pseudo-grippaux, sur environ 3,6 millions de doses injectées en France au 22 avril.