La campagne de vaccination a été ouverte et le gouvernement préconise, notamment au personnel soignant de plus de 50 ans, de se faire vacciner. Mais certains estiment un manque de recul par rapport aux conséquences de la vaccination et préfèrent jouer de prudence.
La vaccination contre le virus du PCC* va être mise en place très prochainement dans ce mois de janvier, ainsi que l’a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran, ce mardi 5 janvier. Elle concernera les Français âgés de 75 ans et plus qui ne sont pas hébergés en Ehpad, ce qui représente « 5 millions de personnes », a précisé le ministre, invité de RTL. Il a ajouté que « le rythme de croisière de la vaccination va rejoindre celui de nos voisins dans les prochains jours ». Olivier Véran a également prévu un élargissement de cette campagne de vaccination aux personnels soignants et aux aides à domicile âgés de plus de 50 ans, ainsi qu’aux pompiers.
Pour autant, si certains attendent ce vaccin de pied ferme, d’autres en revanche sont plus frileux. C’est notamment le cas de certains soignants de Bourges (Cher). Ainsi que le rapporte France Bleu, Sandra Tricheux, employée dans un Ehpad de Bourges et représentante départementale dans le Cher du syndicat FO Santé, fait partie des personnes qui préfèrent attendre. Même si elle n’est pas farouchement opposée aux vaccins, à l’instar de certains autres collègues, elle explique : « On se dit qu’il n’y a pas assez de recul et qu’on va laisser tester les autres et qu’on verra après. »
Sandra Tricheux déclare encore : « Je ne suis pas pour me jeter tout de suite dans les tests et servir de cobaye. On a vraiment cette impression-là. On va vacciner les soignants, ils vont servir de cobayes, on verra ce qu’il se passe. J’ai besoin d’avoir un petit peu de temps, de voir les réactions des autres. » Elle se culpabilise cependant de penser ainsi. « C’est très égoïste, si tout le monde fait comme moi, personne ne se fait vacciner », confie-t-elle enfin.
Pour Ludovic Meunier – aide-soignant et délégué syndical au centre hospitalier de Châteauroux (Indre) qui compte 1 400 agents médicaux et para-médicaux – le manque de recul le laisse perplexe, tout comme nombreux de ses collègues. « Ce qui est sûr et certain c’est que de prime abord, les soignants ne sont pas tous prêts à se faire vacciner. C’est une hésitation qui reste majoritaire chez les soignants de plus de 50 ans également », admet-il.
Et concernant notamment le vaccin Pfizer BioNTech, il considère « qu’il n’y a pas de transparence par rapport à ce vaccin. On n’a pas beaucoup étudié les effets indésirables. On n’a pas non plus la sûreté d’avoir le vaccin qui évite la contamination. Ça évite les complications, mais pas de propager le virus. Donc pour l’instant ce n’est pas très transparent », ainsi que le rapporte France Bleu.
* Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti Communiste Chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
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