Dans une interview au quotidien italien Il Messaggero publiée ce mardi 6 avril, un responsable de l’EMA confirme l’existence d’un « lien » entre le vaccin AstraZeneca et les cas de thrombose observés après son administration.
« Nous pouvons désormais le dire, il est clair qu’il y a un lien avec le vaccin. Ce qui cause cette réaction, cependant, nous ne le savons pas encore », affirme Marco Cavaleri, responsable de la stratégie sur les vaccins à l’Agence européenne des Médicaments (EMA). « Pour résumer, dans les prochaines heures nous dirons qu’il y a un lien, mais nous devons encore comprendre comment cela se produit », ajoute-t-il, alors que l’EMA doit se réunir sur le dossier du 6 au 9 avril.
« Nous cherchons à obtenir un tableau précis de ce qui se passe, à définir de manière précise ce syndrome dû au vaccin (…) Parmi les personnes vaccinées, il y a un nombre de cas de thromboses cérébrales chez les personnes jeunes supérieur à ce à quoi nous nous attendrions. Cela nous devrons le dire », a-t-il encore déclaré.
Pour Paul Hunter, spécialiste en microbiologie médicale de l’université d’East Anglia, « les éléments de preuves penchent plutôt dans le sens que le vaccin Oxford-AstraZeneca soit bien la cause ».
Utilisation d’AstraZeneca suspendue en Norvège et au Danemark
Par précaution, plusieurs pays ont décidé de ne plus administrer ce vaccin en-dessous d’un certain âge, comme la France, l’Allemagne et le Canada. La Norvège et le Danemark ont carrément suspendu son utilisation pour l’instant. De son côté, AstraZeneca a assuré en mars qu’il n’y avait « aucune preuve de risque aggravé » et assuré samedi que « la sécurité des patients » constituait sa « principale priorité ».
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.