Invitée du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro ce dimanche 4 septembre, la députée EELV Sandrine Rousseau a de nouveau abordé la question du délit de non-partage des tâches domestiques, qui lui tient tant à cœur.
Le 28 mars dernier, alors que l’écoféministe était invitée sur la chaîne Twitch du média Madmoizelle, elle avait proposé de créer un « délit de non-partage des tâches domestiques ». Sur le plateau du Grand Jury ce 4 septembre, elle a de nouveau abordé la question du partage équitable des tâches domestiques entre hommes et femmes.
« Je ne suis pas sûre qu’on puisse le faire »
« On n’a jamais réussi à obtenir un partage égalitaire des tâches domestiques », a-t-elle souligné. « La transformation écologique, c’est aussi plus de temps chez soi. On passe moins de temps à gagner de l’argent, on passe moins de temps à être dans des avions pour aller à l’autre bout du monde, on passe plus de temps chez soi », a-t-elle ajouté.
Pour l’écoféministe, la question est de savoir « comment on organise ce temps libre, pour que ce soit un temps d’émancipation, un temps de culture, un temps d’accès à des services, à des loisirs qui ne soient pas des jets privés évidemment, mais des loisirs non carbonés ou peu carbonés, et comment ça n’est pas non plus une assignation des femmes à leur domicile ».
« Je vais travailler à un délit », a-t-elle conclu, sous-entendant qu’elle souhaitait que ce délit de non-partage des tâches domestiques entre dans une loi. « Je ne suis pas sûre qu’on puisse le faire », a-t-elle cependant admis.
Ces propos ont suscité de nombreux commentaires, tantôt sarcastiques, tantôt indigné, de la part de nombreux internautes. Le 27 août dernier, la députée écologiste avait déjà créé la polémique en déclarant lors des Journées d’été des écologistes à Grenoble : « Il faut changer aussi de mentalité pour que manger une entrecôte cuite au barbecue ne soit plus un symbole de virilité. »
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