Si les forces de l’ordre ont pu secourir deux ovins, un troisième était en train d’être égorgé au moment où les policiers sont arrivés et il a finalement dû être abattu.
Dans la soirée du dimanche 15 novembre, des membres de l’association de protection des animaux Stéphane Lamart ont récupéré deux moutons ayant failli être égorgés à Gentilly, une commune de plus de 18 000 habitants de la banlieue sud de Paris.
« J’ai été appelé par la mairie et prévenu que deux moutons étaient encore vivants », a confié Stéphane Lamart, responsable de l’association éponyme, aux journalistes du Parisien.
Les ovins ont été sauvés par des policiers qui les ont ramenés dans les locaux du commissariat du Kremlin-Bicêtre. Le 15 novembre, les fonctionnaires de police apprennent qu’une dizaine d’individus se trouvent dans un jardin avec un mouton dont les pattes ont été entravées et qui est sur le point d’être abattu.
L’animal qui était en train d’être égorgé au moment où les policiers sont intervenus n’a toutefois pas pu être sauvé.
Une fois sur place, les forces de l’ordre ont découvert deux autres moutons dans une camionnette stationnée à proximité. Les deux bêtes s’apprêtaient manifestement à subir le même sort.
Sauvés in extremis de l’égorgement à Gentilly, deux moutons ont été placés en famille d’accueil https://t.co/JrPRhhPLTN pic.twitter.com/lXczjLw7l3
— Le Parisien (@le_Parisien) November 17, 2020
Un homme en garde à vue
« Ils étaient terrorisés », souligne Stéphane Lamart dans les colonnes du Parisien. Et le responsable de l’association de protection des animaux de préciser que des « couteaux » et des « machettes » ont été découverts dans la cour de l’immeuble où les policiers sont intervenus.
« Ils ont expliqué que c’était pour congeler de la viande en vue des fêtes de fin d’année », ajoute-t-il.
L’occupant du logement où l’égorgement du mouton a eu lieu a été appréhendé par les forces de l’ordre et placé en garde à vue. « Les autres personnes présentes ont été verbalisées pour défaut d’attestation », indique M. Lamart.
Le défenseur des animaux a déposé plainte pour « sévices graves ou acte de cruauté envers un animal domestique apprivoisé ou captif ».
Il espère désormais pouvoir obtenir la garde définitive des deux moutons rescapés. Les ovins ont pour l’instant été recueillis par des particuliers dans l’Essonne. Ils devraient prochainement être transférés en Normandie afin de rejoindre les autres animaux de ferme déjà sous la garde de l’association.
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