Soupçonnés d’avoir voulu revendre sur internet un respirateur, deux employés d’un hôpital privé ont été interpellés par la police.
Deux salariés de l’hôpital privé Paul-d’Egine de Champigny-sur-Marne dans le Val-de-Marne, soupçonnés d’avoir volé un respirateur artificiel dans l’établissement et d’avoir voulu le revendre sur internet, ont été interpellés et placés en garde à vue jeudi 26 mars pour recel de vol en réunion, a-t-on appris de source judiciaire.
En vente sur le site Le Bon Coin
C’est un internaute qui surfait sur le site Le Bon Coin qui a donné l’alerte. Le respirateur était mis en vente par un particulier au prix de 450 euros et présenté comme suit : « L’Elisée 250 est un ventilateur à turbine dédié aux services d’urgence et soins intensifs, et parfaitement adapté aux déplacements intra et extra-hospitaliers des patients. Léger, compact, fiable et convivial, il offre le même niveau de performance qu’un appareil de réanimation ». Il était précisé que le respirateur convenait « à une multitude d’applications cliniques (adultes et pédiatriques), y compris le traitement des patients souffrant des plus graves insuffisances respiratoires ».
Interrogé, le directeur de la clinique privée Paul-d’Egine a confirmé que ce genre de matériel n’était pas en vente libre. Il a ajouté avoir « vu un respirateur similaire dans un sac de sport dans le bureau d’un de ses employés », a indiqué la même source.
Coronavirus: en France, deux employés d’un hôpital volent un respirateur et le mettent en vente sur un site d’annonces https://t.co/gR1H9y6Ln7
— RTL info (@rtlinfo) March 27, 2020
Les suspects interpellés avant la vente
Jeudi soir, des policiers en planque ont donc attendu que l’homme en question sorte de l’hôpital. L’auteur de l’annonce est un ingénieur biomédical de 29 ans. Il a été interpellé avec le sac de sport contenant le respirateur qu’il s’apprêtait à vendre.
Un autre employé, un agent de maintenance âgé de 42 ans qui l’attendait dans une voiture a pris la fuite. Il a été interpellé plus tard à son domicile en Seine-et-Marne. Ce dernier a reconnu les faits et a expliqué qu’il réparait ces respirateurs dans le cadre de son travail et que l’hôpital ne les utilisait plus.
Le directeur a porté plainte.
Face à l’épidémie du virus du PCC, la demande en respirateurs a fortement augmenté. Des responsables hospitaliers ont récemment alerté d’une possible pénurie de ce genre de matériel face à l’afflux de malades.
Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti Communiste Chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
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