Val-de-Marne : il devait prendre sa nouvelle affectation… le commandant de police se suicide

4 septembre 2018 17:29 Mis à jour: 4 septembre 2018 17:29

Que s’est-il passé pour ce commandant de police qui devait prendre sa nouvelle affectation et en arrive au suicide ?

Damien C, âgé de 42 ans, devait prendre sa nouvelle affectation, son premier jour, hier, lundi au commissariat de L’Haÿ-les-Roses dans le département du Val-de-Marne, mais ce jour-là, il était aux abonnés absents, car il s’est suicidé dans la nuit de dimanche à lundi à Mandres-les-Roses.

D’après Le Parisien, la veille, Damien avait emmené sa fille chez son ex-épouse. Puis il est rentré chez lui, a garé sa voiture et avec son arme de service il s’est tiré une balle dans la tête.

Sa femme, également policière, ne le voyant pas revenir, découvre son corps dans la voiture.

« Comme il ne revenait pas, elle avait appelé ses collègues pour savoir s’il n’était rien arrivé de grave… Et elle l’a vu dans la voiture », souffle un de ses amis.

Avant de prendre son nouveau poste, il exerçait depuis une année au commissariat de Maisons-Alfort. « Il a fait quasiment toute sa carrière de flic à Boissy-Saint-Léger où il a gravi les échelons, c’était un officier très apprécié, proche de ses gars. D’ailleurs, certains ont dû se rendre sur place pour son suicide, ils sont eux aussi sous le choc », explique un ami.

« Ils ne sont pas les seuls.  Je savais qu’il était sous antidépresseur et que ça ne se passait pas bien au travail. Il se sentait mis à l’écart. Il s’était remis à fumer. Mais de là à imaginer qu’il puisse se tuer… « , dit un proche.

« Il avait passé de bonnes vacances dans le Var en juillet avec sa femme. Là il laisse une gamine d’une dizaine d’années et sa belle-fille qui devait faire sa rentrée en seconde », souligne un autre ami.

« Je n’en reviens pas ! C’était un champion de kart, un passionné de sport et musique. Au boulot, on faisait les cons ensemble, on rigolait bien », raconte un de ses amis.

Le groupe crime du SDPJ 94 a été chargé de déterminer les circonstances exactes du drame.

« Il faut toujours être très prudent pour expliquer ce genre de geste, explique une source policière. L’enquête ne fait que débuter ».

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