Les malfrats n’ont pas hésité à usurper la qualité de fonctionnaires de police pour dépouiller une octogénaire.
Les faits ont eu lieu dans l’après-midi du dimanche 26 janvier à Saint-Maur, au sud-est de Paris.
Peu après 14 heures, une octogénaire vivant seule dans son pavillon croit apercevoir dans la rue un couple qu’elle connaît. Elle sort de chez elle et ouvre son portail.
Un homme s’approche alors et se présente comme un agent de la société Véolia. Il explique qu’une canalisation vient de rompre dans la rue et qu’il a besoin d’entrer chez elle afin de vérifier les robinets. La vieille dame accepte.
L’individu se rend dans toutes les pièces où il y a des robinets et en profite pour subtiliser divers objets sans valeur selon les journalistes du Parisien.
Deux complices du malfrat se présentent ensuite en se faisant passer pour des policiers : « Nous sommes des policiers et nous venons d’interpeller un faux agent des eaux. »
Ils exhibent une fausse carte professionnelle et montrent à la propriétaire des lieux les objets que le troisième larron leur a confié. La vieille dame ne se méfie pas et pense qu’elle vient effectivement d’éviter un vol.
Les deux escrocs lui expliquent alors qu’il faut vérifier que le faux agent des eaux ne lui a pas dérobé d’argent liquide. La victime commence par ouvrir son réfrigérateur où elle a dissimulé 5000 euros. Elle se saisit ensuite d’une boîte contenant 3000 euros dans sa cuisine ainsi que de 5000 euros cachés dans la hotte.
« C’est Al-Qaïda. Bouge pas sinon je te tue. »
Puis la vielle dame se rend dans sa chambre à coucher où elle ouvre une trappe située près de son lit et en extrait 25 000 euros. Elle mettra à jour d’autres sommes d’argent dissimulées dans son logis pour un total de 50 000 euros.
Prise d’un doute, la victime décide finalement d’appeler sa fille. Les deux malfaiteurs la menacent aussitôt de mort : « C’est Al-Qaïda. Bouge pas sinon je te tue. »
Terrorisée, elle leur indique une cloison derrière laquelle les malfrats découvrent cinq lingots d’or d’une valeur de 45 000 euros chacun.
Ils ordonnent alors à la vieille dame de se déshabiller avant de l’asperger d’un mystérieux produit. Les cambrioleurs lui intiment ensuite l’ordre de ne pas bouger pendant dix minutes afin qu’ils puissent prendre la fuite.
La victime préviendra la police qui ne pourra que constater les dégâts. Le parquet de Créteil a confié l’enquête aux enquêteurs de la Sous-direction de la police judiciaire (SDPJ) du Val-de-Marne.
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