Le 24 octobre, le parquet de Créteil a indiqué qu’un drone transportant des téléphones portables et des produits stupéfiants a été intercepté dimanche dans une cour de promenade de la prison de Fresnes, dans le Val-de-Marne près de Paris.
Selon le ministère public, les faits se sont déroulés « vers 04h30 dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 octobre. Trois colis ont été saisis : ils contenaient quatre téléphones, des câbles de chargeurs USB et deux savonnettes s’apparentant à du cannabis », a précisé le parquet.
« Tandis que la délinquance ne cesse d’évoluer techniquement, les administrations telles que les forces de sécurité publique doivent pouvoir adapter leurs moyens afin de faire face à̀ ces nouveaux fléaux », a réagi dans un communiqué le syndicat FO Justice, réclamant « la mise en place d’un pistolet anti-drone au sein des établissements pénitentiaires ».
Dispositif anti-drone
La prison de Fresnes, construite à la fin du 19e siècle, possède un dispositif anti-drone et un appareil de brouillage, a rappelé le syndicat.
Une enquête a été ouverte, notamment pour « engagement ou maintien par le télé-pilote d’un aéronef circulant sans personne à bord au-dessus d’une zone interdite ». Elle a été confiée à la brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA).
Une enquête avait été également ouverte en 2018, quand deux drones avaient survolé la prison de Fresnes, une des plus grandes de France.
En juillet, un homme âgé de 19 ans a été condamné à 20 mois de prison ferme pour avoir livré des téléphones et des accessoires téléphoniques, du cannabis ou encore des produits cosmétiques par drone plusieurs semaines durant à la maison d’arrêt de Sequedin, près de Lille.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.