À Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) ce mardi, le professeur d’une école primaire a été menacé de mort par l’un de ses élèves, âgé de 9 ans. Cet événement a entraîné l’intervention de la police. L’écolier a été convoqué au commissariat avec sa mère.
Un garçon de 9 ans, scolarisé à l’école primaire Montesquieu de Vitry-sur-Seine, a proféré « des menaces de mort à l’encontre d’un enseignant », a indiqué le parquet de Créteil au Parisien.
Il a expliqué « qu’il allait revenir avec son grand frère et un couteau »
Une source a précisé à nos confrères que ces propos n’ont pas été tenus « devant le professeur » mais « devant d’autres élèves ». Selon une autre source, l’élève a expliqué à ces derniers « qu’il allait revenir avec son grand frère et un couteau à la fin des cours ». Il aurait également adressé des menaces envers certains élèves.
En conséquence, l’établissement scolaire a alerté les policiers, qui sont arrivés sur les lieux à 17 heures, c’est-à-dire à l’heure de sortie des écoliers.
Dans ces entrefaites, la mère de l’enfant a été convoquée par la direction de l’établissement pour s’expliquer sur le comportement de son fils. Mais des sources ont indiqué au quotidien francilien que l’entretien ne se serait pas bien passé. La mère de famille aurait exprimé des critiques sévères à l’encontre du personnel scolaire, les blâmant pour la situation, souligne Valeurs actuelles. Elle aurait ensuite quitté l’école à la hâte, sans son fils, et avant même l’intervention policière.
« Aucune violence ne peut être tolérée à l’école »
Dès le lendemain matin, l’élève fauteur de trouble et sa mère ont été convoqués au commissariat de police de Vitry-sur-Seine pour y être entendus. En raison de son jeune âge, le garçon n’a pas pu être placé en garde à vue. Une source a mentionné qu’une enquête sociale « devrait être ouverte » et qu’une expertise pédopsychiatrique « devrait avoir lieu ».
La direction des services départementaux du Val-de-Marne a signalé de son côté qu’« aucune violence ne peut être tolérée à l’école ». Quant à l’enseignant visé par les menaces de mort, il a déposé plainte. Pour le protéger, une demande de protection fonctionnelle a été effectuée.
Interrogés par Le Parisien ce mercredi, des parents d’élèves se sont exprimés sur cette affaire. Assurant que les enfants en avaient parlé entre eux à la récréation, une maman a qualifié le jeune mis en cause de « gamin un peu turbulent », n’arrivant cependant pas à imaginer qu’il puisse passer à l’acte. « Ma fille n’est pas dans sa classe et pourtant elle m’en a parlé hier », a renchéri une autre. Une mère de famille a quant à elle affirmé que l’école « est vraiment bien » et un riverain a certifié qu’il s’agissait d’un endroit « très tranquille ».
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