Val-d’Oise : le chien sauvé par une association « n’avait même plus la force d’aboyer » et ne tenait presque plus sur ses pattes

Par Nathalie Dieul
27 avril 2022 11:45 Mis à jour: 27 avril 2022 11:45

Quatre chiens ont été saisis à Bonneuil-en-France (Val-d’Oise) ce dimanche 24 avril et confiés à l’association Action protection animale. Ils étaient tous détenus dans des conditions « ignobles ». L’état de santé de l’un d’eux, une femelle malinois d’environ 4 ans, est tel que l’organisme ne sait pas si elle va survivre.

Clara n’avait plus que « la peau sur les os » et survivait dans des conditions horribles, « sans eau ni nourriture depuis des semaines, voire des mois », explique l’association Action protection animale, qui est intervenue en collaboration avec la police municipale d’Arnouville-les-Gonesses et le commissariat de Gonesse suite à un signalement.

« Il n’est pas certain qu’elle survive »

« Les images parlent d’elles-mêmes », précise l’organisme. En effet, les photos montrent une chienne complètement décharnée, les côtes saillantes. « Affamée et extrêmement déshydratée », Clara était enchaînée à un baraquement de fortune, où elle servait à garder le terrain d’un maraîcher. Elle vivait dans ses excréments.

« Quand nous sommes arrivés sur place, elle ne pouvait même plus aboyer », raconte au Parisien Anne Claire Chauvancy, la présidente de l’association. « La chienne ne parvenait quasiment plus à tenir sur ses pattes », ajoute-t-elle. Malgré cela, elle ne cessait de réclamer de l’attention à ses sauveteurs.

Avec un poids de seulement 12 kg au lieu des 25 à 30 kg qu’elle aurait dû peser, elle a été hospitalisée en urgence. « Il n’est pas certain qu’elle survive », s’inquiète Anne Claire Chauvancy.

Dans un deuxième baraquement, se trouvaient trois autres chiens « enfermés sur un tapis de déjections, envahi de mouches, dans un espace de quelques mètres carrés ». Il s’agit d’une mère et ses petits, des bergers d’Anatolie. Ils étaient toutefois moins mal en point que Clara et ont rejoint une structure partenaire.

Une plainte a été déposée à l’encontre du propriétaire.

« Ces derniers jours, les cas plus graves les uns que les autres se multiplient », remarque l’association.

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